Avec des résultats (légèrement) moins impressionnants cette année, Barcelone repart la saison prochaine avec un effectif dégraissé, une revanche à prendre en championnat et en C1, et tout un projet de jeu à réinventer. Et les dirigeants Blaugrana ont décidé de faire confiance à Valverde pour ça. On vous le présente.
Une carrière ascendante
Contrairement à Luis Enrique, Tito Vilanova ou évidemment Pep Guardiola, Valverde n’est pas un pur produit de la maison barcelonaise. Il est en effet réputé pour son travail du côté de l’Athletic Bilbao, sur la côte basque.
En 2013, il a succédé à Marcelo Bielsa sur le banc de Bilbao, où il détient désormais le record du nombre de matchs dirigés (306).
Il était apprécié des supporters, du fait de sa qualité de jeu et des bons résultats obtenus (toujours entre la 4e et la 7e place).
Une philosophie de jeu et un passé compatibles
La txingurri (fourmi en basque) a passé deux saisons en Catalogne (1988/1990) en tant que joueur, même s’il a peu joué à cause de blessures. Il est donc familier des concepts de Cruyff, grand manitou du jeu à la barcelonaise.
Il reconnaît d’ailleurs s’en inspirer directement, expliquant que “sa façon de voir et de comprendre ce sport m’ont marqué”.
Désirant “jouer avec le ballon, toujours, jusqu’à l’extrême limite”, il se fond dans l’identité de jeu Barcelonaise, quelque peu disparue ces derniers temps.
Le soutien du vestiaire
Au Barça, rien n’est plus indispensable que le soutien du vestiaire, particulièrement de Messi, Neymar, Iniesta, Busquets et Piqué.
Il était de notoriété quasi publique que Luis Enrique était lâché par ces joueurs, notamment Messi et Neymar, qui auraient demandé sa tête à la direction.
Or, Valverde serait dans les petits papiers de la Pulga selon Don Balon, quand Iniesta puis Piqué l’ont publiquement adoubé.
Avec lui, l’équipe sait à quoi elle joue et elle sait comment jouer. Si c’est lui, je lui souhaiterai bonne chance du fond du cœur.
Il a fait du très bon travail à Bilbao et il pourrait être une bonne option.
Bon, bah y’a plus qu’à, Txingurri !
