Le président du PSG, Nasser Al-Khelaifi, est impliqué dans une affaire de torture et d’enlèvement.
Selon une information de L’Équipe et de l‘AFP, trois juges d’instruction ont été chargés d’enquêter sur les accusations d’enlèvement et de torture portées par le lobbyiste franco-algérien Tayeb Benabderrahmane, qui impliquent le président du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaifi.
Benabderrahmane affirme avoir été incarcéré pendant six mois et torturé, avant d’être assigné à résidence jusqu’en novembre de la même année, puis libéré après avoir signé un protocole par lequel il s’engageait à ne pas divulguer de documents « confidentiels » sur le chef du PSG. Ces documents seraient relatifs au mode de désignation du pays hôte de la Coupe du monde 2022 ou à l’attribution des contrats de droits télévisuels. Les avocats d’Al-Khelaifi ont choisi de ne pas faire de commentaires, tandis que ceux de Benabderrahmane se sont déclarés satisfaits que l’affaire soit examinée par les autorités françaises.
Les accusations ont été initialement révélées en septembre, lorsque Benabderrahmane a été mis en examen, ainsi que deux anciens officiers de police, dans une affaire distincte concernant une corruption présumée autour du PSG.
Ce développement marque une escalade significative dans les ennuis judiciaires auxquels Nasser Al-Khelaïfi est confronté. En 2019, il a été inculpé par les procureurs suisses dans une autre affaire, liée à l’attribution des droits de télévision pour les tournois de la Coupe du monde. Le président du PSG a nié tout acte répréhensible dans les deux affaires.
Les nouvelles allégations ont le potentiel de nuire à la réputation d’Al-Khelaïfi, ainsi qu’à celle du PSG. Le club a connu un succès considérable sur le terrain ces dernières années, mais ces accusations menacent d’éclipser ces réalisations.
