Avec la qualification des deux équipes Parisiennes, les équipes françaises font toutes partis des favoris pour soulever la UWCL
Un tirage favorable pour les Lyonnaises (Groupe B)
Les championnes françaises en titre étaient dans le chapeau A en endossant le rôle de favorites de leur groupe. Tirées dans le groupe B, les Lyonnaises auront à affronter le Slavia Prague, le ST Pölten et le SK Brann: trois écuries européennes qui constituaient l’un des tirages les plus abordables pour Lyon. Hormis les déplacements qui seront compliqués à gérer pour les organismes, le talent des Lyonnaises et les tactiques de Sonia Bompastor devrait les propulser en phases finales de l’UWCL.
Un PSG dans un groupe de la mort (Groupe C)
Comme l’équipe masculine, le Paris Saint Germain est tombé dans le groupe le plus compliqué de la compétition à commencer par le Bayern Munich. Les championnes d’Allemagne font un très bon travail outre-Rhin et ont réussi à devenir une écurie capable de rivaliser avec les plus grandes équipes européennes. De plus, l’AS Roma, troisième équipe de ce groupe, était l’équipe la plus compétitive du chapeau 3. Les actuels leaders de la Série A s’appuient sur des joueuses talentueuses et un trident offensif Viens-Giacinti-Haavi qui sur-performe en ce début de saison. Enfin, l’Ajax Amsterdam complète ce groupe C. Un cran en dessous des trois autres équipes de cette poule, l’Ajax reste une valeure sûre de l’Eredivisie féminine et dispose d’un vivier de jeunes joueuses talentueuses qui n’auront pas de mal à poser des problèmes à leurs adversaires.
Un groupe compliqué pour le Paris FC (Groupe D)
Victorieuses d’une des meilleures équipes féminines d’Europe, le Paris FC fait peur à ses concurrentes. Les Parisiennes étaient l’écurie à éviter dans ce chapeau quatre au vu des performances du club de la capitale en ce début de saison mais elles auront à faire à deux monstres du football féminin. Tout d’abord, les championnes en titre en Angleterre, Chelsea, ne seront pas une tasse de thé. Moins stérile que leurs homologues masculins, les joueuses d’Emma Hayes (entraîneur) sont un véritable rouleau compresseur porté par le talent de James, Reiten ou encore l’Australienne Sam Kerr. De plus, le groupe D se voit attribuer le Réal Madrid, une étoile montante du football féminin. Encore un peu en dessous du FC Barcelone, le Real Madrid devient saison après saison de plus en plus dangereux en recrutant des talents du monde entier. Elles font tout pour rattraper le gap qu’il y a avec les Catalanes, et elles y arrivent petit à petit. Enfin, le BK Häcken est la dernière équipe de ce groupe. Même si les Suédoises sont moins intimidantes que leurs homologues anglo-espagnoles, elles seront tout de même compliquées à affronter, surtout chez elles, à l’extérieur.