Raphaël Varane s’est imposé dans la défense du Real Madrid et de l’équipe de France au fil des années. Souvent considérer comme encore un suiveur et non un leader, ses prestations se retrouvent fréquemment remises en cause.
Il a en effet toujours un joueur au profil de leader à ses côtés : Sergio Ramos en club et Laurent Koscielny en Bleu. Face à l’absence du second à la Coupe du Monde en Russie et vue son expérience, il est devenu par la force des choses le leader de la défense française.
Une position sur laquelle il est revenu en conférence de presse mardi avec l’équipe de France :
Il ne faut pas que je surjoue, il faut que je sois moi-même. Ma personnalité ne peut pas plaire à tout le monde. Je communique avec mes partenaires, pour les replacer, les rassurer, parce qu’on a besoin d’avoir des repères communs, en club comme en sélection. Il y a différents types de leader, de façon d’être. À Madrid, on avait le meilleur exemple avec Zizou. Il n’avait pas besoin de parler fort ou de chercher la lumière pour faire passer des messages. J’ai ma façon d’être, vous l’interprétez comme vous voulez.