Les U19 du PSG disputent ce soir la finale de la Youth League, la Ligue des Champions catégorie jeunes, face à Chelsea. Emmené par des joueurs qui côtoient le groupe pro, le PSG est la première équipe française à se hisser à ce stade de la compétition. L’occasion de s’intéresser aux 5 futures stars du PSG.
Jean-Kévin Augustin, l’expérimenté
Élu “Titi d’or” 2014 par ses pairs, un trophée qui récompense le meilleur jeune du PSG, Jean-Kévin Augustin est régulièrement appelé avec le groupe pro par Laurent Blanc.
Après avoir effectué la préparation estivale avec l’équipe première, Augustin a même disputé ses premières minutes en Ligue des Champions, face à Malmö.
Rien d’étonnant pour son entraîneur, François Rodrigues :
Il a beaucoup d’explosivité, des qualités de vitesse et de pressing très intéressantes
Sélectionné dans toutes les catégories de jeunes de l’Equipe de France, l’attaquant est une valeur sûre des jeunes pousses parisiennes.
U19 : Le magnifique but de J-K #Augustin face au Real Madrid #YouthLeague #UYL #PSG @33_augustin pic.twitter.com/HlqWEAs9mB
— Paris No Limit™ (@ParisNoLimit) 15 avril 2016
Christopher Nkunku, la technique pure
Lui aussi a fait ses débuts en Ligue des Champions. C’était le 8 décembre lors d’un match contre le Chakhtar Donetsk.
Avec l’équipe réserve, Nkunku n’en finit pas de se montrer décisif, notamment en Youth League où il est surclassé. Meilleur passeur et meilleur buteur du club dans la compétition (4 passes, 3 buts), Nkunku est un élément pétri de talent.
Très à l’aise techniquement et doté d’une vision du jeu au dessus de la moyenne, Nkunku sera précieux dans cette finale et devrait finir par avoir sa chance en équipe première selon son entraîneur :
Ce n’est pas le plus rapide ou le plus physique, mais ce milieu de terrain a une technique au-dessus de la moyenne
De quoi espérer marcher dans les pas de son modèle, Marco Verrati, pour celui qui évolue tantôt sentinelle tantôt relayeur.
#UYL #PSGRM 2A0 #TeamPSG #Nkunku @TitisduPSG pic.twitter.com/URlG47xZir
— psg juju (@jujupsg95) 21 octobre 2015
Alec Georgen, l’arrière polyvalent
Ce devrait être le prochain à aller se frotter aux pros du PSG. Bien que déjà professionnel dans l’effectif parisien, Georgen n’a pas encore disputé la moindre minute avec l’équipe première.
Mais son intégration ne saurait tarder, le temps de finir sa formation avec l’équipe réserve. Mais aussi le temps d’améliorer certains aspects de son jeu :
Sa qualité de centre n’est pour le moment pas suffisante, et dans les un-contre-un, il peut faire encore mieux
En attendant son heure, il fait les beaux jours de la CFA. Ancien attaquant, Georgen a reculé jusqu’à devenir un défenseur titulaire indiscutable.
L’agent de joueur Mino Raiola ne s’y est d’ailleurs pas trompé et a enrolé le Champion d’Europe U17.
De quoi lui assurer un avenir serein ? Il a en tout cas été adopté par le vestiaire parisien (Alec Georgen, en haut à droite de la photo)
Odsonne Edouard, le bourreau des surfaces
“Titi d’or” 2015, il devrait occuper le front de l’attaque parisienne ce soir, aux côté d’Augustin, notamment. Logique quand on sait que l’an passé, Edouard inscrit la bagatelle de 35 buts en 30 matches avec les équipes de jeune du PSG.
Mais c’est avec l’Equipe de France U17 qu’il s’est révélé aux yeux du plus grand public. Il termine meilleur buteur du Championnat d’Europe avec 8 buts en 5 matches.
Mieux, il s’offre un triplé en finale face à l’Allemagne. Odsonne Edouard devient la révélation de cette équipe de France. Et il pourrait bien devenir la future révélation du PSG.
Lorenzo Callegari, encore un peu tendre
Ce sera le grand absent de cette finale, puisque Callegari est forfait.
Lui aussi professionnel et sacré champion d’Europe U17, il évolue au milieu de terrain. Très technique, son entraîneur au PSG a décidé de repositionner l’ancien numéro 6 un peu plus haut dans son schéma.
Et ce changement n’est pas étranger à la bonne technique du garçon :
C’est aussi une manière de lui montrer qu’il faut qu’il soit plus décisif
S’il est le “moins prêt” à intégrer le groupe pro, Callegari sait ce qu’il lui reste à travailler.
Tu en veux encore ?