Le match Paris Saint-Germain Marseille de la veille a été animé. A la fois sur le terrain avec un record de cartons et de provocations mais aussi en dehors, avec des sorties médiatiques remarquées.
PSG – OM : un match sous tension
Téléfoot doit se frotter les mains d’avoir acquéri les droits de la Ligue 1, et notamment du match du dimanche soir. Lors de la précédente journée, le match entre le Stade Brestois et l’OM avait déjà été intense, avec un match animé et de nombreux buts.
Ce premier Classique de la saison 2020/2021 promettait d’être tout aussi animé. Pour une fois, le PSG semblait moins armé qu’à l’accoutumé. Certes, Thomas Tuchel récupérait des joueurs importants, comme Neymar, Leandro Paredes ou encore Angel Di Maria. Mais après la défaite face à Lens, le champion de France semblait moins armé, plus facile à atteindre.
En face, l’Olympique de Marseille était remonté à bloc, et prêt à en découdre sur le terrain. Cela s’est vérifié à l’issue du match, mais pas toujours de la meilleure des manières.
Payet x Neymar 💥 #PSGOM pic.twitter.com/tuInmwulsf
— Actu Foot (@ActuFoot_) September 13, 2020
Des cartons à la pelle
D’entrée, on a eu le droit à un match engagé. Cela a commencé par une pluie de cartons jaunes distribués par Jérôme Brisard. 14 au total, six côtés parisien (Neymar x2, Alessandro Florenzi, Juan Bernat, Leandro Paredes x2, Angel Di Maria) et six côtés marseillais (Hiroki Sakai, Dimitri Payet, Pape Gueye, Alvaro Gonzalez, Maxime Lopez, Dario Benedetto, Kevin Strootman). Ensuite, la fin de match a dégénéré.
Un accrochage entre les compatriotes Leandro Paredes et Dario Benedetto, et tout s’est embrasé. Les deux initiateurs de l’échauffourée ont été exclus, tout comme Jordan Amavi, Laywin Kurzawa et Neymar, coupable d’une gifle derrière la tête d’Alvaro Gonzalez et rattrapé par le VAR.
Comme le rapporte Opta, jamais un match de Ligue 1 ne s’est soldé par autant de cartons jaunes au XXIème siècle. Un fait tristement historique, qui en a précédé d’autres.
17 – 17 cartons ont été distribués lors de ce match entre Paris et Marseille, un record lors d’une rencontre de Ligue 1 au 21e siècle. Bagarre.#PSGOM pic.twitter.com/SQGSw6Jxo4
— OptaJean (@OptaJean) September 13, 2020
Des dérapages sur le terrain
Au cours de ce genre de matchs à haute tension, les accrochages entre joueurs sont nombreux. Cela a été le cas en début de rencontre entre Neymar et Payet. Mais la fin a laissé une impression de chaos plutôt qu’un simple match tendu.
Le fait dont on parle le plus aujourd’hui sont l’altercation entre Alvaro Gonzalez et Neymar, qui accuse le défenseur de l’OM d’insulte racistes. Le joueur marseillais a répondu sur son compte Twitter en affirmant que sa carrière est “propre” et en déclarant qu’il fallait “apprendre à perdre et l’assumer sur le terrrain”.
Cela n’a pas empêché Neymar de répondre à nouveau et réitérer ses propos. Après avoir d’abord regretté de ne pas avoir frappé le numéro 3 marseillais, il a réaffirmé avoir fait face à du racisme.
Pour l’heure, personne ne s’avance sur la vérité dans cette histoire, pas même André Villas-Boas qui déclarait après le match ne pas croire que son joueur l’ait fait.
🔴 #PSGOM [EXCLU]
« Le match était hors de contrôle ! »
🗣️#Leonardo fustige l’arbitrage du #Classique et pointe du doigt « des erreurs »#TelefootLaChaine #LeVraiMag pic.twitter.com/5MxxcZgP5t
— TELEFOOT LA CHAINE DU FOOT (@telefoot_chaine) September 13, 2020
De son côté, Leonardo a dégoupillé et accusé l’arbitre de la rencontre, Jérôme Brisard, de ne pas avoir tenu le match. En fin de compte, ce dont on parle le moins après le match (hormis à Marseille) est le résultat de l’Olympique de Marseille, qui a battu son rival. Une première depuis 2011 !
Pour le moment, l’heure est encore aux polémiques et aux réglement de comptes entre les deux camps. Les suspensions vont tomber, et d’autres sont attendues, comme celle possible d’Angel Di Maria qui aurait craché sur Benedetto.
Des faits qui devraient s’estomper avec le temps, jusqu’au prochain Classique. Il aura lien en février 2021 et s’annonce déjà bouillant, avec un goût de revanche pour les Parisiens qui seront toutefois au Vélodrome.