Le PSG a son mot à dire sur Lionel Messi
Dans une récente interview accordée à RMC Sport, le président du Paris Saint-Germain (PSG), Nasser Al-Khelaifi, a répondu aux commentaires de Lionel Messi concernant la célébration, ou plutôt l’absence de célébration, par le club de sa victoire à la Coupe du monde 2022 au Parc des Princes. Messi avait exprimé sa déception, affirmant qu’il était “le seul joueur de toute l’équipe nationale argentine que son club ne reconnaissait pas.”
Al-Khelaifi, figure éminente du PSG, a répondu aux remarques de Messi de manière mesurée et réfléchie. Il a expliqué la position du PSG, reconnaissant la sensibilité de la situation étant donné les circonstances entourant la victoire de l’Argentine à la Coupe du monde.
“Comme tout le monde l’a vu, car nous avons même publié une vidéo, nous avons célébré Messi à l’entraînement, et nous l’avons également célébré en privé”, a déclaré Al-Khelaifi, soulignant que le PSG avait effectivement reconnu l’exploit remarquable de Messi. Il a poursuivi : ” Mais avec tout le respect que je vous dois, nous sommes un club français. Bien sûr, il était sensible de le célébrer dans le stade.”
La sensibilité à laquelle il faisait référence découle du fait que la France, pays d’origine du PSG, avait affronté l’Argentine dans une finale de Coupe du monde palpitante au stade Lusail en décembre, pour finalement s’incliner aux tirs au but face à l’Argentine de Messi. Ce contexte historique a ajouté de la complexité à la situation, car le PSG devait naviguer en célébrant un exploit qui impliquait indirectement un moment douloureux pour les fans de football français.
“Nous devons respecter le pays qu’il a vaincu, ses coéquipiers français et nos supporters également”, a affirmé Al-Khelaifi, soulignant la nécessité de faire preuve de diplomatie et de sensibilité dans la reconnaissance du triomphe de Messi. Les commentaires du président du PSG reflètent une compréhension de l’équilibre délicat nécessaire pour célébrer le succès d’un joueur individuel dans un sport d’équipe, en particulier lorsqu’il croise la fierté nationale.