A la veille d’une rencontre déterminante face à l’AC Milan, le PSG est métamorphosé tactiquement en ce début de saison. Retour sur ce nouveau Paris.
L’ère du pressing et de la possession
Avec une moyenne de 71% de possession toutes compétitions confondues, le Paris Saint-Germain de Luis Enrique a opéré un changement radical dans sa philosophie de jeu. Cela représente une nette amélioration par rapport à la saison précédente, où le club acceptait souvent de subir, même face à des équipes plus faibles, privilégiant la transition.
C’est là un des points les plus notables : la manière dont le PSG aborde le jeu. Les Parisiens effectuent désormais en moyenne 18,2 pressings gagnants par match, comparé à 13,7 la saison précédente sous Christophe Galtier. Même si les renforts cette saison ont été fait en ce sens avec l’intégration de Manuel Ugarte dans l’effectif, mais aussi l’émergence de Zaïre-Emery, cette saison le PSG est bien plus incisif dans ses actions de contre-pressing, ce qui aide à cette domination territoriale. De ce fait, ils débutent également leurs actions offensives quatre mètres plus haut en moyenne qu’auparavant, se positionnant à 46,2 mètres de leur but, par rapport à 42,9 mètres. On assiste donc à un PSG proactif qui cherche à récupérer le ballon haut sur le terrain et à exercer une pression constante sur leurs adversaires.
Un PSG plus en contrôle
Le changement de mentalité se manifeste également dans les chiffres des passes effectuées par le PSG. Depuis le début de la saison, les Parisiens ont réalisé 6 885 passes, soit une nette augmentation par rapport à la saison précédente, où la moyenne était de 651 passes par match. Pour mettre ces chiffres en perspective, la deuxième équipe de Ligue 1 en termes de passes est Lille, avec de 5 006 passes. Cette tendance à garder le ballon et à construire le jeu reflète la vision de Luis Enrique pour l’équipe. Le Catalan a toujours voulu imposer cette forte possession ; et il y arrive avec des joueurs qui récupèrent beaucoup de ballons mais surtout qui sont capable d’enchaîner les phases de possessions.
Une défense solide mais une efficacité offensive à améliorer
Malgré ces progrès, le PSG fait face à un défi en termes d’efficacité offensive. Après plus de deux mois de compétition, le club accuse un différentiel négatif de -1,42 entre le nombre de buts marqués et les “Expected Goals” (xG), c’est-à-dire le nombre de buts qu’il aurait dû marquer en fonction des occasions habituellement converties en buts. Cependant, une donnée encourageante est que les Parisiens sont désormais moins sous pression et concèdent moins d’occasions qu’auparavant. L’indice xG concédé par match est en moyenne inférieur à ce qu’il était la saison précédente, passant de 1,23 à 0,93.
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