Début février dernier, Youssef Atal quittait l’OGC Nice pour la Turquie et l’Adana Demirspor, après une condamnation à l’incitation à la haine. Depuis, l’international algérien vient de faire sa première sortie publique sur cette affaire.
Emporté dans un tourbillon médiatique suite à la polémique de la vidéo partagée puis supprimée sur son compte Instagram concernant le conflit israélo-palestinien, Youssef Atal est enfin sorti de son silence.
Atal déplore le manque de soutien de Nice
Malgré les excuses de Youcef Atal, l’OGC Nice n’a pas laissé l’affaire sans suite. Bien au contraire, le Gym s’est montré très actif en suspendant dans la foulée son latéral droit. Dans un entretien accordé à So Foot, le principal intéressé s’est dit marqué.
“Nice ne m’a pas poussé vers la sortie, mais je ne me suis pas senti soutenu. Le discours changeait à chaque fois… J’ai payé cher mon erreur : sportivement, juridiquement et financièrement. Je sentais que j’allais être mis de côté”, a t-il déclaré.
Atal et Balotelli sont à nouveau coéquipiers
Désormais épanoui en Turquie, le défenseur de 27 ans n’a pas oublié de remercier un certain Mario Balotelli qui l’a encouragé à signer dans son nouveau club.
“Mario a insisté pour que je signe, il m’a dit qu’ils avaient un bon groupe et que je pouvais beaucoup apporter pour bien finir la saison. C’est le même Mario que j’ai connu à Nice, toujours à rigoler et à faire des blagues. Il a beaucoup fait pour mon adaptation, c’est un vrai bon gars”
De ses propres aveux, Youcef Atal est “heureux” dans la Sûper Lig, mais alors un retour en France ? Atal a répondu en expliquant qu’il y avait très peu de chance.
“Avec tout ce qu’il s’est passé, c’est très compliqué d’imaginer un retour en France, même s’il ne faut jamais dire jamais“. Et vous, seriez-vous contre ou pour son come back?