MHSC – PSG: Un ancien arbitre professionnel furieux contre…

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Saïd Ennjimi catégorique sur les erreurs d'arbitrages
Saïd Ennjimi catégorique sur les erreurs d’arbitrages © IMAGO

L’arbitrage continue de susciter des débats en France, et le match entre Montpellier et le PSG n’a fait qu’amplifier les critiques.

3 pénaltys auraient dû être accordés au MHSC

Selon Saïd Ennjimi, ancien arbitre international et consultant pour L’Équipe, Montpellier aurait été lésé de trois penalties lors de cette rencontre spectaculaire, conclue sur un score de 2-6 en faveur du PSG.

Trois situations litigieuses dans la surface parisienne ont attiré l’attention des observateurs. La première survient dès la 10e minute lorsque Arnaud Nordin semble être bousculé par Lucas Beraldo. Ensuite, à la 44e minute, Gianluigi Donnarumma commet une faute sur Tanguy Coulibaly qui a été sanctionnée d’un penalty. Enfin, à la 81e minute, Nuno Mendes est impliqué dans une action avec Mousa al-Tamari, suscitant à nouveau des interrogations sur un possible penalty non sifflé en faveur de Montpellier.

Selon Saïd Ennjimi, ces trois situations méritaient un coup de sifflet de l’arbitre central, Florent Batta. Sur la première, il estime que le contact entre Beraldo et Nordin aurait dû être sanctionné, car la surface de réparation doit être traitée de la même manière que n’importe quelle autre partie du terrain. Sur la deuxième, bien que Donnarumma ait touché le ballon, son geste n’était pas maîtrisé, ce qui aurait pu justifier un penalty. Enfin, sur la troisième situation, Ennjimi est catégorique : il estime que la décision de Batta d’accorder un penalty aurait dû être maintenue, contrairement à l’avis du VAR.

« Sur la première situation, Beraldo bouscule Nordin sans jouer le ballon, cette faute aurait été sifflée au milieu de terrain, confie Saïd Ennjimi. Je répète que la surface doit être considérée comme n’importe quelle autre partie du terrain, donc il y avait penalty. Sur la deuxième situation, je rejoins M. Batta et j’aurais moi aussi sifflé penalty. Même si Donnarumma a touché le ballon, il ne maîtrise pas son geste. Enfin sur la troisième, M. Batta prend la bonne décision, je ne comprends pas comment le VAR peut lui demander de revenir sur son choix puisque Nuno Mendes met son corps en opposition alors qu’Al-Tamari est passé. Il n’y a pas de débat. Quand on remet cela en perspective avec le penalty accordé au PSG face à Rennes (qui a permis aux Parisiens d’égaliser [1-1] au bout du temps additionnel), ça laisse songeur. »