John Textor et l’enquête sur la corruption dans le football brésilien
Dans le cadre d’une enquête en cours sur des allégations de corruption dans le football brésilien, John Textor, entrepreneur américain et président de l’Olympique Lyonnais, a été convoqué par les autorités policières de l’État de Rio de Janeiro. Cette convocation, survenue à la demande de Textor lui-même, s’inscrit dans un contexte où celui-ci a publiquement exprimé des suspicions quant à l’intégrité de plusieurs matchs de première division brésilienne.
Les allégations de corruption et les réactions
Au cours des dernières semaines, John Textor a soulevé des préoccupations sérieuses concernant des cas présumés de corruption dans le football brésilien. Ces inquiétudes ont conduit l’entrepreneur à appeler à l’annulation de la saison en cours, notamment en raison de prétendus pots-de-vin versés à certains acteurs du football brésilien. Botafogo, dont Textor est à la tête, a également été affecté par ces allégations, puisque malgré son statut de leader pendant une grande partie de la saison, il a finalement terminé à une position décevante, la cinquième place.
Les engagements de John Textor et les preuves fournies
Convaincu de la validité de ses affirmations, John Textor s’est engagé à fournir des preuves tangibles dans les jours suivant ses déclarations initiales. Parmi ces éléments de preuve figurent des enregistrements vocaux d’arbitres dénonçant des pots-de-vin non reçus, conformément à ce qui leur aurait été promis. De plus, l’entrepreneur a publiquement appelé à la démission du président de la Fédération brésilienne de football, ce qui lui a valu une suspension de 30 jours. Ces actions démontrent la détermination de Textor à lutter contre toute forme de corruption dans le football.
Selon des sources rapportées par Globo, John Textor a été interrogé par les autorités policières brésiliennes pendant une période de plus de trois heures. Au cours de cet entretien, l’entrepreneur a eu l’occasion de présenter ses arguments et de clarifier ses positions. Il a également pu fournir des informations supplémentaires à l’appui de ses allégations de corruption.
