La débâcle de la Saudi Pro League sur Canal+, les stars ne suffisent pas à captiver l’audience
L’été dernier, la Saudi Pro League a fait sensation en attirant des stars mondiales telles que Karim Benzema, Cristiano Ronaldo et Neymar. Pourtant, malgré ces recrues prestigieuses, les audiences sur Canal+ sont catastrophiques.
Des investissements massifs, des audiences désastreuses
Les organisateurs du championnat saoudien ont investi des centaines de millions d’euros pour attirer des joueurs renommés et ainsi, espéraient-ils, captiver le public mondial. Des contrats astronomiques ont été proposés à des joueurs emblématiques tels que Cristiano Ronaldo, Neymar et Karim Benzema, incitant d’autres stars à les rejoindre. Cette stratégie a naturellement suscité l’intérêt de nombreuses chaînes, dont Canal+, qui a acquis les droits de diffusion en France pour une somme relativement modeste, bien en dessous du million d’euros.
Une audience en chute libre
Cependant, malgré ces investissements colossaux et le tapage médiatique entourant l’arrivée de ces stars, les résultats en termes d’audience sont loin d’être à la hauteur des attentes. Une récente affiche opposant Al Hilal à Al Ittihad, mettant en vedette des joueurs internationaux de renom tels que N’Golo Kanté, n’a attiré que 5 000 téléspectateurs. Une performance lamentable qui représente une audience six fois inférieure à celle d’un match de National entre Rouen et Sochaux, également diffusé par Canal+ Sport. Selon Médiamétrie, cela équivaut à une part d’audience de 0% sur l’ensemble du public. Ces chiffres témoignent de l’échec cuisant de la Saudi Pro League à conquérir le cœur des fans de football.
Même si les chiffres exacts sont gardés confidentiels, la moyenne des audiences pour les matchs de la Saudi Pro League avoisine les 15 000 personnes. Une performance décevante qui, malgré tout, ne semble pas remettre en question la diffusion de la compétition sur Canal+. La chaîne cryptée se prépare cependant à tourner définitivement le dos à la Ligue 1 française. Certes, le prix d’acquisition des droits n’est pas comparable, mais il est clair que les audiences ne le sont pas non plus.