Face à sa position précaire après deux journées, l’entraîneur du FC Nantes, Pierre Aristouy, choisit de se concentrer exclusivement sur le terrain.
Lors de la conférence de presse de ce jeudi après-midi, qui a duré environ vingt minutes, Pierre Aristouy a tenté de communiquer sans tout dévoiler. Les questions concernant le prochain match contre l’AS Monaco ce vendredi à la Beaujoire (21 heures) étaient rares. Le FC Nantes se trouve déjà en difficulté avec deux défaites (1-2 contre Toulouse, 0-2 à Lille), et la position de l’entraîneur est de plus en plus précaire. Les dirigeants du club recherchent déjà un remplaçant pour Aristouy, à moins qu’il ne réalise un revirement spectaculaire avec des victoires contre Monaco et Marseille lors des deux prochains matchs. “Ça n’a pas trop de sens”, a rappelé Aristouy, soulignant qu’être jugé dès la première journée de manière évidente ou non fait partie du domaine, même s’il n’a encore rien entendu de la part du club. “Ça doit certainement faire partie du milieu”, a-t-il ajouté. Marcus Coco, qui était également présent lors de la conférence de presse, a exprimé des doutes similaires quant à cette situation inhabituelle où un entraîneur nommé en juin n’est plus considéré comme adéquat fin août. “Je demande à la direction d’avoir confiance”, a déclaré l’ailier droit, qui a été titulaire lors des deux premiers matchs.
Pierre Aristouy a rencontré Franck Kita, le directeur général délégué du FC Nantes, à la Jonelière ce jeudi midi. Cette rencontre avait pour objectif d’aborder le cas de Jean-Charles Castelletto, qui a refusé de jouer contre Monaco pour forcer son départ. Quant à sa propre situation, Aristouy a répondu : “Je n’ai pas grand-chose à dire à ce sujet. Je travaille pour le FC Nantes afin de trouver des solutions et de permettre à mes joueurs de remporter leur première victoire. Le reste n’a pas vraiment d’importance.”
Aristouy garde espoir !
Malgré l’arrivée de nouveaux joueurs, les lacunes au sein de l’effectif persistent. Aristouy se montre déterminé mais réaliste : “Je n’en sais pas plus que vous. Ce que je peux dire au sujet de mes dirigeants, c’est qu’ils m’ont approché le 4 mai pour tenter de trouver des solutions pour l’équipe professionnelle du FC Nantes. Avec l’aide de mes joueurs, nous y sommes parvenus en quatre semaines. Ces mêmes dirigeants ont renouvelé leur confiance en début de saison, et j’ai apprécié cette confiance. Pourquoi cette atmosphère s’est dégradée depuis, je ne peux pas vous le dire. Tout ce que je sais, c’est que la confiance m’a été accordée le 4 mai et à nouveau mi-juin lors du renouvellement de contrat.” Cela remonte à une époque où il ne voyait ses dirigeants que les jours de match.