Ce matin, le vice-président de la multinationale de fast-food KFC s’est exprimé sur le refus initial de Kylian Mbappé de participer aux activités de marketing de la FFF en raison d’un conflit sur le droit à l’image.
KFC réclame que Mbappé est en pleine “crise de jeunesse” et fait un “caprice”
Alain Béral n’est pas seulement le vice-président de KFC, mais aussi le président de la ligue nationale de basket-ball. Il a été invité à discuter avec Sport Business Club du conflit qui oppose Kylian Mbappé à la FFF au sujet des droits d’image des joueurs, et il a, disons à la légère, insulté la star du PSG dans ses propos. ll a dit que Mbappé est en “crise de jeunesse” et qu’il a fait un “caprice”, ajoutant que l’affaire “est un problème entre la Fédération et Kylian Mbappé. Pas le nôtre”.
Mbappé a menacé de boycotter les séances de photos à Clairefontaine
L’attaquant français a agacé les partenaires commerciaux de la FFF en menaçant de refuser des séances de photos en raison d’un problème de droit à l’image. La question s’est posée car Mbappé souhaite avoir plus de choix pour utiliser ses droits d’image de l’équipe nationale. Il ne s’agit pas d’une question d’argent, puisque les 25 000 euros qu’il touche pour ses apparitions en équipe de France sont reversés à des associations caritatives. Son problème est qu’il n’est pas d’accord avec les marques qui travaillent avec le FFF comme Coca Cola, Heineken, Uber Eats, et évidemment KFC.
Sa menace de boycotter une séance de photos mardi a porté ses fruits, puisque la FFF a annoncé qu’elle allait réviser les règles relatives au droit à l’image des joueurs. Par la suite, Mbappé a finalement accepté de participer aux activités de marketing de l’équipe nationale.
Les partenaires commerciaux de la FFF s’inquiètent de la révision des droits à l’image des joueurs
Cependant, le patron de KFC craint que la nouvelle révision n’ait un impact négatif sur les marques qui souhaitent travailler avec la FFF et les joueurs de l’équipe nationale française: “Nous avons payé pour quelque chose de clair. S’il le faut, nous ferons valoir nos droits. Nous sommes inquiets de la fin du financement des fédérations et des ligues par des acteurs privés, si les joueurs ne veulent plus signer”.
