Après la démission de Josep Maria Bartomeu en octobre dernier, le poste de président du FC Barcelone avait été laissé vacant. Endetté de plusieurs centaines de millions d’euros et dans une dynamique sportive incertaine, le club catalan élisait hier son nouveau dirigeant.
Trois candidats pour une place
Laporta, Font, Freixa. Trois noms pour un poste. Le premier, déjà président du club entre 2003 et 2010, était le favori, réclamé par de nombreux socios. Le second, présenté comme principal rival de Laporta, comptait sur les soutiens conjugués de Jordi Cruyff, Xavi ou encore Joan Vilà. Enfin, Freixa comptait sur la promesse de gros noms pour renforcer l’équipe afin de briguer les voix nécessaires à son élection.
Tous les socios du club étaient appelés aux urnes soit un total 110290 votants. En raison de la pandémie de COVID-19, nombre d’entre eux ont préféré effecteur leur vote par voie postale. Autre fait rare, Lionel Messi s’est rendu au vote, lui qui n’avait jamais participé à un seul d’entre eux dans le cadre d’une élection présidentielle.
Déjà repoussée, l’élection a, ce dimanche, rendu son verdict. C’est donc aux alentours de 23h que l’on apprenait la victoire de Joan Laporta, sans finalement de grande surprise. Au cours de sa dernière présidence, le FC Barcelone a remporté douze titres dont deux Ligue des Champions.
🗳 2021 ELECTION 🗳
The final tally of the FC Barcelona presidential election with 100% of the vote counted. pic.twitter.com/dVS33mjpXe
— FC Barcelona (@FCBarcelona) March 7, 2021
Des travaux titanesques
Désormais élu, le plus difficile commence pour l’ancien et nouveau président du Barça. En effet, sa première mission sera de convaincre sa star, Lionel Messi, de prolonger. L’argentin ne cessant de laisser planer l’incertitude sur son avenir, lui qui est courtisé par le PSG et Manchester City. De plus, Laporta devra réussir à éponger la dette pharaonique barcelonnaise qui s’élèverait à 1,173 milliard d’euros. Un montant atteint suite à une gestion financière calamiteuse de l’ancien président Bartomeu, recrutant des joueurs au prix fort et les payant à l’excès.