Gavi, Zaïre-Emery, Vinicius Junior, Onana, Camavinga… La liste des joueurs blessés lors de cette courte “trêve” internationale devrait alarmer sur la surcharge du calendrier des footballeurs.
La trêve internationale de novembre, dédiée aux qualifications pour l’Euro 2024 et la Coupe du monde 2026, a laissé des séquelles profondes chez de nombreux joueurs, mettant en lumière l’excès de matchs imposés par la FIFA et l’UEFA. Ces matchs ont entraîné des dommages considérables, relançant le débat sur des calendriers jugés trop chargés.
Une liste de blessure interminable en seulement quelques matchs
La liste des joueurs blessés ne cesse de s’allonger. Gavi, touché au genou lors de la victoire de l’Espagne contre la Géorgie, risque de manquer plusieurs mois de compétition, plongeant le FC Barcelone et l’Espagne dans l’incertitude. La blessure d’Eduardo Camavinga, diagnostiqué avec une rupture du ligament latéral externe du genou, ou encore le départ de Warren Zaïre-Emery, après une grosse entorse de la cheville droite des suites d’un tacle assassin d’un joueur semi-professionnel du Gibraltar, ont également terni le parcours des Bleus. D’autres joueurs internationaux tels que Vinicius Jr, Marc-André ter Stegen, André Onana, Marcus Rashford, Alessandro Bastoni, Weston McKennie, Erling Haaland et bien d’autres ont été touchés, laissant leurs clubs dans l’embarras à l’amorce d’une partie de saison décisive.
La santé des joueurs ignorée par la FIFA et l’UEFA ?
Cette trêve internationale a été marquée par des blessures graves, des absences prolongées et même des problèmes physiques mineurs, confirmant la fatigue générale des joueurs. Les dégâts engendrés par cette période internationale laissent présager des semaines difficiles à venir, accentuant la pression déjà présente sur les calendriers surchargés. Avec une année 2023-2024 chargée comprenant une CAN, un Euro, une Copa America et des Jeux Olympiques en plus des championnats et compétitions européennes, la situation devient de plus en plus critique.
Les critiques contre ces calendriers intenses se font de plus en plus entendre. Le constat est clair : le traitement des joueurs comme des machines risque de compromettre la qualité du jeu et la santé des athlètes. La question reste ouverte : à vouloir les solliciter autant, ne risque-t-on pas de les épuiser ?