La Ligue ouvre une enquête sur l’incident Acerbi-Juan Jesus
La sphère du football italien est secouée par un nouveau scandale. Lors du récent affrontement entre l’Inter Milan et Naples, une altercation entre les joueurs Francesco Acerbi et Juan Jesus a dégénéré en une série d’accusations explosives. Au cœur de la polémique : des allégations d’insultes à caractère racial proférées par Acerbi à l’encontre de son adversaire brésilien. Cela a engendré le départ du joueur italien de la sélection nationale.
Les accusations et le démenti
Au lendemain de la rencontre, Juan Jesus a publiquement accusé Acerbi d’avoir proféré des insultes racistes à son encontre. Cependant, Acerbi a vivement nié ces allégations lors de ses déclarations à la presse italienne. Face à la gravité des accusations et à l’ampleur de l’indignation publique, la Ligue italienne de football (FIGC) a rapidement pris des mesures. Dans un communiqué officiel, elle a annoncé l’ouverture d’une enquête sur l’incident.
La procédure disciplinaire en cours
Conformément aux règlements en vigueur, le juge sportif a sollicité le procureur de la fédération afin de mener une enquête rigoureuse et impartiale. L’objectif est de faire la lumière sur les événements survenus pendant le match et de déterminer la véracité des allégations de Juan Jesus à l’égard d’Acerbi. Cette démarche démontre la volonté des instances dirigeantes d’agir face à ce scandale.
Si les accusations de Juan Jesus s’avèrent fondées, Francesco Acerbi risque une suspension sévère pouvant aller jusqu’à 10 matchs. Cette sanction enverrait un message fort, soulignant l’absence de tolérance envers le racisme et la discrimination. Les enjeux sont donc considérables, tant pour les individus impliqués que pour l’image et la réputation du football italien qui a longtemps souffert de ce fléau.
L’affaire Acerbi-Juan Jesus révèle les tensions profondes et persistantes liées à la question du racisme dans le football européen. Elle met en lumière la nécessité d’une action concertée et déterminée de la part des autorités sportives pour éradiquer ce fléau.