L’ancien milieu de terrain de l’OL parle des abus dont lui et sa famille ont été victimes lors de son passage au Groupama Stadium.
L’ancien milieu de terrain de l’Olympique Lyonnais, Karl Toko Ekambi, s’est ouvert sur le racisme et les abus dont il a été victime lors de son passage au club. S’adressant au magazine So Foot, l’international camerounais a révélé qu’il faisait l’objet de railleries racistes constantes de la part d’une partie des supporters lyonnais.
Toko Ekambi a déclaré : “Ce sont toujours les mêmes profils qui sont ciblés à Lyon, c’est tout. Et c’est la vérité“. Malgré le soutien du président et de l’entraîneur du club, le milieu de terrain s’est senti déçu par l’absence de mesures prises à l’encontre des supporters abusifs.
“J’ai perdu mon père, ils insultent mes parents pendant que je suis sur le terrain de football”, a révélé Toko Ekambi. “Quand certains membres du club m’envoient des lettres recommandées pour me mettre à l’amende, me retirer ma prime d’éthique parce que j’ai heurté une poubelle… Ce n’est pas du soutien. Ce n’est pas du soutien”.
Le milieu de terrain a également révélé qu’il avait déjà envisagé de quitter le club en raison des huées et des insultes constantes qu’il recevait de la part d’une partie des supporters. Toko Ekambi a déclaré : “Cela fait deux ans que je n’ai pas été hué. Et pourtant, l’année dernière, j’ai fait mon travail. Les supporters ne sont pas ma priorité.”
Lors d’un incident particulier, Toko Ekambi a inscrit un doublé contre Bordeaux en avril 2022, mais a tout de même été victime d’insultes de la part des ultras. “Toko, nique ta mère”, scandaient les ultras, devant la mère du milieu de terrain qui était présente.
Malgré cette expérience, Toko Ekambi reste positif et concentré sur son nouveau club, le Stade Rennais. Le milieu de terrain a marqué contre le Paris Saint-Germain lors d’une récente victoire au Parc des Princes (0-2).
“J’aime le président. J’aime mes coéquipiers, tout se passe bien avec eux”, a déclaré Toko Ekambi. “Mais il y a des choses qui doivent changer. J’ai quitté Lyon et pourtant les choses ne s’améliorent pas.”
