Hugo Lloris parle de son transfert raté à Nice le jour de la date limite.
Dans les dernières heures du marché estival des transferts, l’OGC Nice a fait un ultime effort pour faire revenir son ancien gardien de but, Hugo Lloris, de Tottenham.
Cependant, l’international français, qui était tombé dans la hiérarchie chez les Spurs, a refusé l’opportunité de retourner dans son ancien club. Lloris a depuis apporté des éclaircissements sur sa décision, soulignant l’importance d’une vision partagée et d’un projet sportif clair.
La carrière de Lloris à Tottenham avait pris un tournant lorsque Guglielmo Vicario a assumé le rôle de gardien titulaire, laissant le vainqueur de la Coupe du monde, âgé de 36 ans, à la recherche d’une nouvelle opportunité. Plusieurs clubs, dont la Lazio et Newcastle United, ont manifesté leur intérêt pour ses services. Pourtant, Lloris est resté inébranlable dans son désir d’être le choix numéro un à sa prochaine destination.
C’est dans ce contexte que l’OGC Nice a fait son choix, notamment après le départ de Kasper Schmeichel. Le contrat de Schmeichel a été résilié par consentement mutuel suite à son remplacement par Marcin Bulka dans le onze de départ. Les liens de Lloris avec le club français sont forts, puisqu’il y a été formé, et la perspective d’un retour avait une valeur sentimentale.
Lloris dit la vérité sur le transfert raté
Cependant, Lloris a choisi d’expliquer sa décision à Nice-Matin, en soulignant son engagement en faveur d’un projet sportif clair et d’une vision partagée. Il a révélé que les facteurs critiques qui ont influencé sa décision vont au-delà des conditions financières et tournent autour de l’opportunité de contribuer à la croissance et au succès de l’équipe.
“Je veux lever l’ambiguïté qui entoure les événements de ces dernières heures”, a commencé Lloris. “Mon parcours professionnel a montré que l’échange, le partage et la croissance collective ont toujours forgé mes décisions, encore plus lorsqu’il s’agit de revenir dans le club qui m’a formé.”
Lloris s’est dit convaincu que les supporters et l’équipe méritaient mieux qu’une décision prise à la hâte, uniquement sur la base d’un appel téléphonique sans grande discussion sur le projet sportif. Pour lui, il était crucial d’avoir une vision commune avec le président et l’entraîneur du club.
“L’OGC Nice est, et restera, un club différent pour moi. C’est ma ville, mon club, mon sang”, a souligné Lloris. Il a reconnu le talent de Marcin Bulka, qui avait pris sa place dans l’équipe de départ, et a indiqué que rejoindre un club devait permettre de jouer, de construire et d’être performant, plutôt que de simplement faire un transfert sans vision sportive claire et sans impact positif direct sur l’équipe.