Nommé à la tête des Bleuets, Thierry Henry sort de trois victoires en autant de matchs, retour sur le parcours d’entraîneur de l’ancien Gunners.
Thierry Henry, jamais bien loin du terrain
En décembre 2012, après une carrière de joueur formidable, Thierry Henry, attaquant emblématique d’Arsenal et international français, prend sa retraite le visage marqué de tristesse, arrachant une larme et un sentiment d’abandon chez les fans de football. Mais un immense passionné comme “Titi” ne reste jamais loin des terrains.
Il intègre dès 2015 le célèbre média anglais Sky Sports et débute en parallèle sa nouvelle carrière d’entraîneur, chez lui à Arsenal, en tant qu’adjoint de l’équipe U19. Après avoir obtenu tous ses diplômes, il est reconnu par l’UEFA et se voit offrir un poste d’entraîneur principal pour l’équipe U18 par le président de l’académie londonienne, une décision contestée par Arsène Wenger qui voulait un entraîneur à plein temps pour les jeunes.
Henry, un adjoint proche des joueurs
Dès lors, Henry s’envole vers la Belgique et rejoint Roberto Martinez en tant qu’entraîneur adjoint. Il est de très précieux conseils pour le tacticien espagnol, mais aussi et surtout pour les joueurs offensifs belges qui profitent de l’expérience de l’un des meilleurs attaquants du XXIème siècle. Proche de l’ancien international français, Romelu Lukaku n’hésite pas à prôner son admiration pour Thierry Henry.
“Henry est la meilleure chose qui me soit arrivée car depuis que je suis arrivé en Angleterre à l’âge de 18 ans, j’ai eu les meilleurs mentors. Pour moi, Thierry est le meilleur. Chaque jour, qu’il soit positif ou négatif, je le prends à bras-le-corps parce que je sais ce qu’on attend de moi au plus haut niveau.”
Romelu Lukaku, As roma
L’ex-barcelonais atteint les demi-finales de la Coupe du Monde en Russie mais perd contre un ancien partenaire de sélection , un certain Didier Deschamps, à la tête d’une certaine Équipe de France. Martinez et Henry mènent tout de même la Belgique à la première place du classement UEFA avant de se séparer. Thierry Henry, désirant enfin se lancer pleinement dans cette nouvelle aventure se voit offrir en octobre 2018 une mission qu’il ne pouvait refuser, celle de redresser l’AS Monaco, son premier club professionnel.
Une première ratée à la tête de l’ASM
Dirigé par deux des meilleurs entraineurs, Thierry Henry s’inspire de Guardiola et Wenger pour développer un jeu alliant l’ultra-domination de l’Espagnol et les stratégies offensives uniques du Strasbourgeois. Cependant, la fragilité du groupe monégasque le force à jongler entre les blessures de ses cadres et des remplaçants, le forçant à aligner à de nombreuses reprises des jeunes du centre de formation. Ne pouvant compter sur une équipe fiable, les résultats ne parviennent à suivre et poussent l’AS Monaco à se séparer de Titi à la fin du mois de janvier 2019.
Après avoir pris le temps de réfléchir à son avenir, le nouvel entraîneur français se relance du côté de l’Impact Montréal en novembre. Désireux de prouver qu’il est un bon coach, il garde sa philosophie offensive qui semble cette fois-ci fonctionner du côté de la MLS mais le Covid et les restrictions vis-à-vis de son contrat le poussent à partir et à revenir sur le banc de l’équipe nationale belge mais il voit son ascension barrée par la nomination de Domenico Tedesco qui force une nouvelle fois Thierry Henry au rang d’adjoint, un rôle qui ne veut plus endosser.
Welcome back Titi
En août dernier, Thierry Henry est de retour en France à la tête d’une sélection nationale. Le poste de l’équipe A étant toujours occupé par le performant Didier Deschamps, l’ex-monégasque prend les rênes de l’Equipe de France U19 remplie de jeunes talents prometteurs qui auront la chance de grandir aux côtés de l’un des meilleurs joueurs français de l’histoire. Que ce soit lors des rencontres dirigées ou en conférence de presse, le nouveau sélectionneur des Bleuets semble épanoui sur le banc français.
