Entraîneur du Borussia Dortmund hier, l’entraîneur allemand est coach du Paris Saint-Germain aujourd’hui. Le match de Ligue des Champions de ce soir sera donc spécial pour lui.
Le match de Ligue des Champions entre le Borussia Dortmund et le Paris Saint-Germain n’a pas encore démarré mais il est déjà dans toutes les têtes. Hier, Marco Verratti évoquait ce qui s’annonce pour lui comme un “beau match”. Aujourd’hui, c’est son entraîneur qui s’est exprimé, toujours pour le site Internet du PSG.
Entraîneur du BvB entre 2015 et 2017, Thomas Tuchel connaît bien le club allemand, et a été plutôt en réussite là-bas, avec un bilan de 67 victoires, 23 matches nul et 17 défaites, et une Coupe d’Allemagne glanée lors de sa dernière saison. Pour cette double confrontation, Tuchel aura donc l’avantage de connaître son adversaire, même s’il a bien changé depuis.
« Je m’attends à un Borussia fort en attaque. Je sais que nous avons aussi les qualités pour être dangereux à chaque phase, nous sommes capables de marquer à tout moment, comme le BVB. Les deux équipes sont également fortes avec le ballon. »
Avant même que cette confrontation ne se joue, il se dit de ce match qu’il devrait être très offensif, avec un festival de buts attendu au vu du potentiel des deux attaques. A l’inverse, les deux défenses sont jugées parfois fébriles et les errements défensifs pourraient coûter cher vu la qualité et la vitesse des différents attaquants. Un paramètre que Tuchel a pris en compte0
« Il sera important que nous ayons une gestion intelligente des risques, car la menace d’une contre-attaque est trop élevée. Il se peut également que ce soit un jeu ouvert en plusieurs parties, ce sera une bataille de bout en bout. »
« Nous avons prouvé (…) que nous avons les épaules solides »
Une bataille dans une arène qui sera toute acquise à la cause des locaux. La réputation du Signal Iduna Park et de son mur jaune ne sont plus à refaire. Néanmoins, le coach de 46 ans a confiance en ses troupes pour relever le défi.
« Je suis sûr que mes joueurs peuvent réaliser un grand match dans ce stade. Ils sont habitués à cela, à Paris nous ressentons la pression tous les trois jours, et il y a une atmosphère similaire au Parc des Princes. Nous avons prouvé à Liverpool, à Naples, à Belgrade, à Madrid et à Istanbul que nous avons les épaules solides. Nous sommes capables de nous transcender (…) Mais je pense qu’il est impossible de préparer mes joueurs à l’ambiance de Dortmund en l’expliquant seulement avec des mots. »
Place aux actes donc avec ce premier huitième de finale de Ligue des Champions qui s’annonce bouillant.