Thierry Henry est revenu sur certains joueurs, sur ces choix mais aussi sur la santé mentale des jeunes dans le football.
Les explications des choix de Thierry Henry
Pour une deuxième liste, le nouveau sélectionneur des Bleuets a fait beaucoup de changements par rapport aux 23 premiers appelés. Tout d’abord, Henry félicite Malo Gusto de sa première sélection avec les A. Suite à la blessure d’Upamecano, Gusto profite de son bon début de saison pour entrer dans la liste de Deschamps, rendant l’ancien attaquant d’Arsenal fier.
Interrogé sur la nouvelle arrivée en la personne de Mathys Tel, Thierry Henry se montre d’autant plus élogieux. Selon lui, Mathys est un joueur extraordinaire qui a une facilité à se créer des actions peu importe son temps de jeu. Il est toujours bien placé et a été décisif 8 fois en près de 180 minutes. Il est très important au Bayern Munich et entre parfois avant Thomas Müller, signe d’un futur grand joueur.
Côté Ligue 1, Thierry Henry s’est aussi exprimé sur Akliouche qu’il considère comme un joueur décisif et assoiffé de ballons. Il loue sa qualité de récupération pour un milieu à vocation offensif, mais aussi l’intelligence de jeu qu’il peut avoir à Monaco. Pour Rayan Cherki, malgré un début de saison compliqué pour le rhodanien, surtout depuis l’arrivée de Grosso, l’ancien champion du monde a toujours confiance en son maître à jouer. Enfin, le sélectionneur voit en Warren Zaïre-Emery un avenir prometteur. Toujours aussi impressionné par la maturité et les nombreuses qualités du Parisien, Henry n’a pas caché son envie de le voir appelé chez les A.
“Personne ne nous apprend à mourir…”
Interrogé sur la santé mentale des jeunes joueurs, Thierry Henry a paru très touché par cette situation, surtout depuis le cas Beka Beka. Il a commencé à répondre en disant que tout le monde à des problèmes, qu’ils soient de l’ordre du privé ou du professionnel. Aujourd’hui, c’est beaucoup moins tabou de dire pour un joueur qu’il a peur comparé aux générations précédentes. Il faut accompagner les jeunes athlètes dans un nouveau monde mais pas seulement les sportifs, tous. Il a terminé sa réponse avec une phrase poignante orientée aux jeunes retraités dans le football.
Le système de Henry est-il immuable ou modifiable ?
Pour l’ancien Gunner, aucun système n’est immuable. Il faut s’adapter au style de jeu de l’adversaire. Selon lui, la Bosnie joue à cinq défenseurs et se projette rapidement devant. Il faudra donc trouver les bons espaces et jouer différemment que lors des deux premiers matchs pour créer des décalages à l’aide de supériorités numériques.
Thierry Henry déplore le manque de communication avec les joueurs et leur staff
Enfin, la dernière question portait sur le format de la Coupe du Monde 2030 sur trois continents et sept pays différents. Quand il était joueur, il voulait jouer tous les matchs. Aujourd’hui, il regrette que les entraîneurs ou les joueurs ne soient interrogés qu’après la prise de décision. Aujourd’hui, le rythme des matchs est très soutenu et certains joueurs risquent de graves blessures à cause de l’impact physique qu’ils déploient sur le terrain. Mais que ce soit la Coupe du Monde 2030 ou la nouvelle Ligue des Champions, les joueurs seront heureux de la jouer quoi qu’il arrive.