Edinson “El Matador” Cavani propulse le Boca Junior en finale de Copa Libertadores et renaît peu à peu sous les couleurs jaunes et bleues de Buenos Aires.
La renaissance del Matador :
Depuis l’arrivée de Mauro Icardi au Paris Saint Germain, Edinson Cavani n’était plus le même joueur. Sorti par la petite porte d’un club dont il était meilleur buteur de son histoire (200 buts), l’Uruguayen part gratuitement à Manchester United mais n’arrive plus à être aussi décisif que sous les couleurs parisiennes ou napolitaines. Malgré quelques fulgurances dont lui seul à le secret, il ne marque que 19 buts en 60 matchs, trop peu pour des Red Divils qui en demandent toujours plus. Après un nouveau départ libre pour une saison à Valence CF, Cavani n’arrive pas à redresser la barre, pas forcément aidé par la situation du club en déclin. Tout semble mener à une retraite prématurée dans l’ombre du joueur sensationnel qu’il était. C’est alors que la club le plus mythique d’Amérique du Sud, terre de son enfance, croise sa route: le Boca Junior.
Arrivé cet été libre de tout contrat, Edinson Cavani est accueilli en héros par la ville entière de Buenos Aires. L’uruguayen avait à cœur de jouer en Amérique du Sud et de retrouver la ferveur incomparable des aficionados. Le buteur aux 369 réalisations semble renaître sur le terrain et se réapproprie des armes qui ont fait de lui un des meilleurs attaquants du XXIème siècle. Jamais avare de courses et d’appels en tout genre, les déplacements de Cavani sont craints par les défenseurs sud américains qui peinent à le contenir. Dès qu’il trouve une faille, El Matador s’y enfonce et puni l’équipe adverse par un coup de tête dévastateur ou par un subtil plat du pied.
Une demi-finale folle jusqu’au bout de la nuit
Mercredi soir, Boca Junior affrontait l’équipe brésilienne de Palmeiras en match retour de demi-finale de la Copa Libertadores, l’équivalent de la Ligue des Champions sud-américaine. Après un match nul à l’aller (0-0), les Argentins en déplacement étaient en position d’outsiders. Mais c’était sans compter sur la détermination sans faille d’Edinson Cavani qui ouvre le score à la 23ème minute d’un tacle salvateur reprenant le centre de Miguel Merentiel.
Après avoir contenu les attaques de Palmeiras pendant près de 60 minutes, Marcos Rojo voit rouge et se fait expulser à la 66ème. La défense argentine craque quelques minutes plus tard et Joaquin Piquerez permet aux brésiliens de revenir à 1-1 à la 73’. Plus rien ne sera marqué et la qualification se joue aux tirs au but. L’ancien gardien de Manchester United, Sergio Romero, sort deux penalties consécutifs et exulte dans les bras de Cavani. Le Boca s’impose et part désormais à la conquête d’un septième titre de champion.