Les Fennecs veulent se confronter aux champions du monde.
Solides vainqueurs de la Colombie hier (3-0) lors d’un match amical se tenant à Lille, les champions d’Afrique algériens ont prouvé qu’ils méritaient le respect des grandes nations du football.
Désormais, les Fennecs sont tournés vers d’autres sommets et veulent se mesurer à ce qui se fait de mieux au niveau international. Et quoi de mieux que les champions du monde en titre pour se frotter au gratin mondial.
Interrogé sur la possibilité de rencontrer la France dans un avenir proche, le président de la Fédération Algérienne de Football, Kheïreddine Zetchi, qui a rencontré son homologue français Noël Le Graet récemment, a presque assuré qu’une confrontation avec les Bleus aura lieu rapidement.
“Il y aura très certainement dans un futur proche un France-Algérie, on en a très bien discuté avec le président Le Graet, et on va continuer à discuter pour convenir d’un prochain match en Algérie dans l’année qui suit” a confié le dirigeant de la FAF en zone mixte après la victoire des siens face aux Cafeteros.
“Je vous garantis qu’en Algérie tout se passera bien”
Même son de cloche du côté de Djamel Belmadi, le sélectionneur des Verts, qui est très favorable à un match sur ses terres contre les Tricolores.
“Un amical Algérie – France ? On veut jouer contre les meilleurs pour devenir encore meilleurs. Jouer les champions du monde, on le veut et je vous garantis qu’en Algérie tout se passera bien.”
Auteur d’un doublé hier au Stade Pierre Mauroy de Lille, Riyad Mahrez a lui aussi fait part de son excitation à l’idée d’affronter la France, son deuxième pays.
“Ce serait bien. Moi, je suis aussi Français. J’ai grandi ici. Ce serait un super clin d’œil. J’ai aussi beaucoup d’amis en équipe de France. Ce serait bien” a avoué l’ailier de Manchester City, la véritable star de cette sélection des Fennecs qui n’en finit plus de faire vibrer ses supporters cette année.
Il ne faudra reste désormais plus que l’approbation du camp français pour voir à nouveau un Algérie-France se tenir, presque vingt ans après le fiasco de Saint-Denis.