Angeles Bejar, la mère de Luis Rubiales, le président de la Fédération espagnole de football, a entamé une grève de la faim en guise de protestation. Elle s’est réfugiée dans une église de sa ville natale de Motril, située dans le sud du pays. Sa grève de la faim est une réponse au traitement que son fils a reçu depuis un incident impliquant l’étreinte forcée de l’attaquante Jenni Hermoso pendant le point culminant de la Coupe du monde de football féminin.
L’action d’Angeles Bejar ne cessera que lorsqu’une résolution aura été trouvée pour mettre fin à ce qu’elle considère comme une chasse aux sorcières inhumaine à l’encontre de son fils. Elle affirme catégoriquement que son fils ne mérite pas un tel traitement. En outre, elle a demandé à Jenni Hermoso de revenir sur ses déclarations et de s’en tenir au contenu initialement présenté dans le communiqué officiel publié par la Fédération espagnole de football (RFEF).
L’incident qui a déclenché cette situation s’est produit après la conclusion de la finale de la Coupe du monde féminine. Luis Rubiales a embrassé de force Jenni Hermoso, une action qui a suscité une attention et des commentaires importants. En réponse au tollé public qui s’en est suivi, la grève de la faim d’Angeles Bejar constitue une expression poignante de son mécontentement.
La suspension provisoire de Rubiales par la FIFA, initiée par le président de la Commission de Discipline de la FIFA, le Colombien Jorge Ivan Palacio, restera en place pendant la durée initiale de 90 jours, ce qui permettra au processus disciplinaire de suivre son cours. Ce processus est conçu pour mener une enquête complète sur l’incident et toutes les préoccupations associées, afin de déterminer les mesures appropriées à prendre.
