Face à une pression grandissante, le président de la RFEF, Luis Rubiales, persiste dans son maintien à son poste, tandis que ses partisans redoublent d’efforts pour le défendre.
L’affaire Rubiales se transforme peu à peu en une série de comptes à régler. Le président de la Fédération espagnole de football (RFEF), Luis Rubiales, est pris pour cible de toutes parts. En effet, suspendu par la FIFA, visé par le clan Hermoso et critiqué par la communauté footballistique mondiale, le dirigeant espagnol est actuellement détesté dans les cercles du football.
Une preuve de cet état de fait réside dans le refus des joueuses et du staff de l’équipe nationale féminine de reprendre leurs activités tant que la direction actuelle de la fédération perdure. Pourtant, malgré ce scandale à portée internationale, Rubiales tient bon. Il peut également compter sur le soutien de ses partisans pour mener sa défense, et surtout pour semer la confusion dans le paysage du football ibérique. C’est notamment le cas avec son secrétaire général, Andreu Camps. Onda Cero rapporte que ce dernier a entamé des démarches auprès de l’UEFA dans un but bien précis.
Suspendre les équipes Espagnols de toutes compétions européennes !
En effet, Camps vise à obtenir une suspension de la RFEF par l’instance dirigeante européenne, ce qui entraînerait, par conséquent, la suspension des clubs espagnols de toutes les compétitions européennes ! Pourquoi une telle manœuvre ? Camps souhaite mettre en avant l’accusation d’ingérence politique (une pratique interdite) de la part du gouvernement espagnol vis-à-vis de l’UEFA. En effet, la ministre du Travail, la vice-présidente du gouvernement et le ministre des Sports ont tous publiquement demandé le départ de Rubiales.
L’objectif de Camps est clair : il cherche tout simplement à brandir la menace d’une suspension des clubs espagnols (qui ont tous publiquement condamné Rubiales) de toutes les compétitions européennes. Cependant, un tel scénario reste peu probable. Le média souligne en effet que l’UEFA n’a pas réagi aux déclarations publiques émanant des membres du gouvernement espagnol et que la majorité des autres fédérations européennes ont pris leurs distances avec la direction actuelle de la RFEF. Dans ces conditions, il est difficile d’imaginer que l’UEFA donnera prise aux manœuvres du clan Rubiales.