Achraf Hakimi a scellé le destin du Maroc en loupant son pénalty hier soir face à l’Afrique du Sud. Antonio COnté, de son côté, connaissait la faiblesse du joueur
“Tout le monde doit mourir avant de lui en faire frapper un”
L’espoir était palpable lorsque Achraf Hakimi (Paris Saint-Germain) s’est tenu devant le gardien sud-africain Ronwen Williams, à cinq minutes de la fin du huitième de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2024. Malheureusement pour le Maroc, son tir a heurté la barre transversale, scellant ainsi la défaite du Maroc contre l’Afrique du Sud.
Profondément touché par ce manqué, Hakimi vient de s’excuser sur Instagram en disant :
« Aujourd’hui est un jour très difficile et triste pour notre élimination, a déclaré le défenseur, mercredi. Je tiens à m’excuser pour le pénalty, j’ai pris la responsabilité d’aider l’équipe, mais malheureusement cela n’a pas fonctionné. Je tiens à remercier tout le peuple marocain pour son soutien, en particulier toutes les personnes qui sont venues en Côte d’Ivoire. »
Dans un moment de déjà-vu, Hakimi, déjà fautif lors des qualifications pour la Coupe du Monde en novembre 2023, a connu des difficultés lors des phases cruciales des matchs. Une déclaration d’Antonio Conte en 2021 sur l’incapacité d’Hakimi à tirer les penalties a ressurgi, soulignant une faiblesse persistante déjà à l’Inter Milan à l’époque :
“L’important, c’est qu’il ne tire pas les penalties (…) Je le vois à la fin des entraînements quand il s’arrête de tirer avec ses coéquipiers. Si on arrive à ce stade dans certaines compétitions, tout le monde doit mourir avant de lui pour lui en faire frapper un”