La Ligue 1 regorge de talents, et ce n’est un secret pour personne. En France, les centres de formation sont de véritables usines à bons joueurs, et le championnat national en est la première preuve. La trêve hivernale approche, et il est déjà temps de vous présenter les cinq jeunes pépites à suivre en 2022.
Malo Gusto (18 ans, Olympique Lyonnais)
Il y a tout juste un an, Malo Gusto signait son premier contrat professionnel avec son club formateur, l’Olympique Lyonnais. À même pas 18 ans, le natif de la région lyonnais pouvait déjà avoir des étoiles dans les yeux. Et si la saison dernière, le latéral droit n’apparaissait quasiment pas sur le rectangle vert, cette saison, l’arrivée de Peter Bosz à tout changer.
Là où Léo Dubois a pu décevoir, Malo Gusto a eu un coup a jouer. Aussi bien contre le Paris Saint-Germain en Ligue 1, que contre les Rangers en Ligue Europa, l’ancien de l’AS Villefontaine n’a pas fait dans le détail. Ancien joueur offensif, il est également très rapide et propose un profil bien différent de celui de son concurrent direct. Depuis le début de la saison, Gusto est entré en jeu à 13 reprises, se faisant titulariser 9 fois. Preuve de la confiance placée par le tacticien néerlandais en le jeune joueur. Formé à Lyon, il est lui aussi un pur produit du centre de formation lyonnais. Récompensé pour ses performances en club, la natif de Decines était même sélectionné avec l’équipe de France Espoirs, pour la première fois, en octobre dernier. Une preuve que son talent était alors reconnu à tous les étages. Cette saison sera sûrement l’occasion pour Malo Gusto de dévoiler une bonne partie de son talent. Le jeune latéral aura forcément un coup à jouer et il sera vraisemblablement l’un des jeunes à suivre en Ligue 1, lors de la deuxième partie de la saison.
Mohamed Ali-Cho (17 ans, Angers)
Pépite angevine depuis le début de la saison, Mohamed- AliCho compte 2 buts à son actif depuis le début de la saison. À l’image du très bon début de saison de son effectif, le natif de Stains s’est fortement illustré, pour confirmer les espoirs aperçus la saison dernière. À seulement 17 ans, l’attaquant d’Angers a été titularisé à 13 reprises, en 16 rencontres de championnat. Un très bon bilan pour un si jeune joueur. Sélectionné avec les Espoirs pour la première fois, en août dernier, il n’a pas cessé d’être appelé par Sylvain Ripoll.
Formé en Angleterre, du côté d’Everton, c’est finalement à Angers que la carrière du jeune attaquant semble décoller. Son pied gauche et sa créativité semblent apprécier au sein du vieux continent. Ce qui vaut déjà beaucoup d’engouement autour de l’avant-centre. Mais pour l’heure, Ali Cho semble garder la tête froide. Espérons que la suite de son aventure angevine soit encore plus positive. En tout cas, il fait partie de ces joueurs qu’on aimera continuer à suivre en deuxième partie de saison.
Hugo Ekitike (19 ans, Stade de Reims)
Inconnu du grand public la saison dernière, le natif de Reims multiplie les apparitions en Ligue 1. Avec la moyenne d’âge la plus jeune du championnat, les jeunes talents sont nombreux du côté du Stade de Reims. Et Hugo Ekitike en fait partie. Comptant 6 buts, en 14 apparitions depuis le début de la saison, il est sans aucun doute l’une des armes offensives numéro unes d’Oscar Garcia. À 19 ans, il permet à son équipe de sortir la tête de l’eau, les sauvant parfois de situation plus ou moins délicate.
Et si Reims flotte toujours dans le bas du classement, cette saison est vraisemblablement celle qui permet au numéro 22 de se révéler. Un mal pour un bien, certains diront. Possédant un profil longiligne, souvent atypique pour un attaquant, il est pourtant étonnant devant les filets. Comme si son envol d’une demi-saison au Danemark, à Vejle, lui avait permis de se décoincer. Rien n’étant encore vraiment terminée pour les Rémois, Ekitike enfile déjà le costume de sauveur. D’ici la fin de la saison, on devrait le voir aligner plus régulièrement qu’imaginé.
Elye Wahi (18 ans, Montpellier)
Cette saison, et pour des raisons économiques, Montpellier avait pour souhait de faire confiance à sa jeunesse. Avec les départs d’Andy Delort et de Gaetan Laborde vers de nouveaux horizons, les étoiles semblaient s’aligner pour Elye Wahi. La saison dernière, alors qu’il connaissait sa première demi-saison au sein de l’élite, le natif d’Ile de France trouvait le chemin des filets à trois reprises. Semblant à l’aise devant le but, sans manquer de faire preuve d’un certain sang-froid, l’attaquant de 18 ans présageait déjà de très belles choses pour son avenir. Aussi bien en club, qu’avec l’équipe de France U19, Wahi apporte à chacune de ses entrées en jeu. Avec 2 réalisations cette saison, et une confiance de plus en plus croissante venant de son coach, nul doute que le jeune formé au club devrait continuer d’apporter.
Pas toujours titulaire, il se montre souvent percutant lors de ses entrées en jeu. Apportant constamment le danger, sa vitesse lui permet de filer dans le dos de ses adversaires, et d’affoler les défenseurs adversaires. En deuxième partie de saison, il ne serait pas étonnant de voir Dall’Oglio lui donner encore plus de cartes à jouer, en espérant que ses performances continuent de convaincre. C’est en tout cas un véritable joyau que possède La Paillade. Et celui-ci semble déjà bien taillé.
Amine Gouiri (21 ans, Nice)
Si c’était déjà une évidence en fin de saison dernière, il est pourtant indispensable de continuer de parler d’Amine Gouiri. Formé au centre de formation de l’Olympique Lyonnais, puis transféré à l’OGC Nice, Gouiri s’illustre foncièrement depuis le début de la saison. Avec 8 buts au compteur, en 14 apparitions en championnat, Gouiri est avec Delort, l’un des hommes forts côté niçois. Capable de renverser le score sur une seule action, l’international espoir dispose d’un talent et d’une facilité d’exécution se faisant parfois rare.
Confiant, Gouiri attire déjà les regards des plus grands. Galtier semble lui avoir donné les clés pour trouver la solution dans n’importe quelle situation. Et s’il lui reste encore une immense marge de progression, personne ne peut rester insensible au jeu de l’Aiglon. Si pour certains les Bleus sont encore loin, Gouiri peut s’en rapprocher à chacun de ses coups de pied. L’histoire est déjà belle pour celui qui se blessait au genou en 2018, et qui ne trouvait pas sa place au sein de l’attaque des Gones. Loin d’être terminée, cette demie-saison sera l’occasion pour Gouiri de faire beaucoup mieux que la saison dernière. Pour a nouveau prouver.