C’est traditionnel. Lors de chaque grande compétition, les joueurs doivent choisir leurs numéros. Et le 10 a une saveur particulière en France. Cette année, c’est André-Pierre Gignac qui le portera dans son dos après Zidane, Platini et Govou. Mais Griezmann, ça aurait été mieux.
1. Griezmann, le taulier de l’attaque
Lors des derniers matchs amicaux, Antoine Griezmann a montré que l’absence de Karim Benzema n’était pas un problème.
Il est devenu le patron devant dans un système en 4-3-3 où il est autant à l’aise sur un côté ou en pointe.
Face aux Pays-Bas, c’est lui qui prend la décision de tirer le coup-franc pour le premier but.
Une attitude de leader d’attaque qui vaut bien un numéro 10 en-dessous de son nom dans le dos.
2. Le n°10 pour un titulaire
Avec des joueurs comme Platini, Zidane puis Benzema dans une moindre mesure ces derniers temps, on a eu l’habitude de voir celui qui portait le numéro 10 sur le terrain.
Il y a toujours un peu d’étonnement lorsqu’on voit Gignac assis sur le banc avec son 10 floqué sur sa poitrine.
3. Gignac, pas le meilleur joueur
Avoir le numéro 10 dans le dos, c’est porter le poids de l’histoire et aussi avoir un statut en Bleu.
Certes aujourd’hui, peu de joueurs offensifs sont indéboulonnables en équipe de France et encore moins sont des stars dans leurs clubs.
Gignac n’est pas l’attaquant le plus glamour, ni le plus technique, mais il reste meilleur que le numéro 10 de Julien Faubert.
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