Face à une menace de rétrogradation judiciaire, l’Olympique Lyonnais et John Textor négocient un soutien financier crucial.
L’Olympique Lyonnais traverse l’une des périodes les plus critiques de son histoire récente. John Textor, propriétaire du club et de son groupe Eagle Football Holdings, tente d’éviter une catastrophe judiciaire. La menace d’une rétrogradation à titre conservatoire plane. Les finances du club doivent rapidement être assainies pour répondre aux exigences de la DNCG.
SportsBank : un acteur clé dans les négociations
Selon Bloomberg, une lueur d’espoir pourrait venir de SportsBank, une société d’investissements spécialisée dans les actifs sportifs. Ce fonds envisagerait d’injecter des liquidités dans Eagle Football Holdings, le groupe dirigé par John Textor et propriétaire de l’Olympique Lyonnais.
Cette aide financière pourrait s’avérer cruciale pour l’OL, qui lutte pour équilibrer ses comptes. SportsBank était déjà intéressée par l’acquisition des parts de Crystal Palace détenues par Textor.
Un besoin urgent de fonds pour convaincre la DNCG
Le défi pour John Textor réside dans leur capacité à prouver à la DNCG que des solutions pérennes sont en place. Avec l’apport potentiel de SportsBank, les finances du club pourraient recevoir une bouffée d’oxygène. Cela serait nécessaire pour éviter les sanctions disciplinaires qui menacent.
Cependant, les négociations entre Eagle Football Holdings et SportsBank restent incertaines. Rien n’est garanti à ce jour, mais les deux parties poursuivent activement leurs discussions pour parvenir à un accord.
Un historique financier troublé
Les difficultés financières de l’OL ne datent pas d’hier. Depuis le rachat du club par John Textor, les dettes et les dépenses non contrôlées ont mis en lumière les fragilités de son modèle économique. L’absence de résultats sportifs convaincants a aggravé la situation, privant le club des revenus cruciaux issus des compétitions européennes.
Avec une rétrogradation qui représenterait une humiliation pour un club de l’envergure de Lyon, la pression sur Textor et ses partenaires atteint son paroxysme.