Jürgen Klopp revient sur la blessure de Mohamed Salah en finale de la Ligue des Champions 2018
En mai 2018, la finale de la Ligue des Champions entre le Real Madrid et Liverpool a marqué les esprits, mais pas uniquement pour la victoire madrilène (3-1). Une action de Sergio Ramos, capitaine du Real Madrid, a suscité une vive controverse. Ramos avait infligé une clé de bras à l’ailier égyptien Mohamed Salah. Cela a provoqué une blessure grave de l’épaule, obligeant Salah à quitter prématurément le terrain. Ce tournant décisif a, selon beaucoup, considérablement affaibli Liverpool et permis au Real de s’imposer plus facilement.
Une blessure qui change le cours du match
L’impact de cette blessure s’est immédiatement fait ressentir sur le jeu des Reds. Salah, élément central de Liverpool, venait de réaliser une saison exceptionnelle et portait les espoirs de tout un club. Or, en l’absence de son influence offensive, Liverpool a vu ses chances de soulever le trophée s’amenuiser.
Klopp interroge la mentalité de Ramos dans le podcast des frères Kroos
Dans le podcast Einfach mal Luppen, animé par les frères Toni et Felix Kroos, Jürgen Klopp est revenu sur cet épisode marquant. Dubitatif face à la mentalité de Ramos, Klopp a directement interrogé Toni Kroos pour connaître l’opinion de l’ancien coéquipier de Ramos au Real Madrid : « Ramos est-il vraiment un bon gars ? » En réponse, Kroos a affirmé que Ramos était « un très bon coéquipier. »
Cependant, l’ancien entraîneur de Liverpool a exprimé ses réserves : « J’ai du mal à le croire, et c’est pourquoi il ne sera jamais mon joueur préféré. » Klopp reste critique envers Ramos, non seulement pour cette action particulière, mais aussi pour l’état d’esprit qu’il représente selon lui.
« Je n’ai jamais pu comprendre cette mentalité » : Klopp se confie sur ses valeurs
En détaillant son ressentiment, Klopp a déclaré : « Ramos ne pouvait pas savoir qu’il allait endommager l’épaule de Salah, mais on sait tous qu’il l’a fait en toute conscience. Je n’ai jamais pu comprendre cette mentalité. Dans mes équipes, je n’ai jamais toléré de joueurs capables de ce type de comportement. Quand j’en ai eu, j’ai fait en sorte qu’ils partent. C’est trop pour moi. »