Labrune : 1,2M€, est-ce trop pour le président de la LFP ?

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LFP : Vincent Labrune gagne-t-il trop ?
LFP : Vincent Labrune gagne-t-il trop ?

Vincent Labrune, fait l’objet d’un rapport sénatorial critiquant son salaire passé de 420 000 à 1,2 million d’euros.

Vincent Labrune, président de la Ligue de football professionnel, suscite des interrogations quant à la légitimité de son salaire. Selon un rapport sénatorial récent, publié ce mercredi, son revenu soulève des préoccupations. Le rapport met en lumière l’évolution de son salaire, de 420 000 euros à 1,2 million d’euros.

Une évolution salariale contestée

Lorsque Vincent Labrune a été élu, son salaire était de 420 000 euros. Cependant, suite à un accord avec CVC, la situation a radicalement changé. Avec 8,5 millions d’euros à répartir, une partie a été affectée à des primes et à l’augmentation de son salaire. Ce qui, en soi, pose question.

Michel Savin, membre de la commission de la culture, a déclaré : “Le salaire du président de la Ligue est désormais le double de celui qu’il avait à son élection.” Cette augmentation soulève des interrogations sur la pertinence d’un tel revenu dans le contexte actuel de la Ligue.

La réaction des sénateurs

Le rapport sénatorial ne se limite pas à des chiffres. Il pose des questions éthiques et pratiques. Laurent Lafon, président de la commission, a exprimé son étonnement : “Est-ce que c’est normal que le président de la LFP gagne deux fois plus que le président de la SNCF, de la RATP, d’EDF ?

La LFP a récemment connu une forte diminution de son chiffre d’affaires. Dans ce contexte, la question du salaire de Vincent Labrune prend une résonance particulière. Les enjeux financiers de la Ligue doivent être équilibrés avec les rémunérations des dirigeants.

Le président de la LFP a annoncé une baisse de 30 % de son salaire. Cependant, cette réduction concerne un salaire déjà jugé excessif. “Le 1,2 million devait s’arrêter à la fin du premier mandat“, a souligné Savin. Ainsi, le salaire réajusté à environ 800 000 euros reste élevé dans le climat économique actuel.