Un salarié de la mairie de Toulouse affirme avoir été licencié pour avoir critiqué le TFC, le club dément
Un ex-salarié de la mairie de Toulouse affirme avoir été licencié pour avoir critiqué le jeu du Toulouse Football Club (TFC) lors d’un match auquel il avait été invité. Cet agent, nommé Jean par Le Parisien, déclare qu’une altercation avec un sponsor s’en est suivie, et seulement six jours plus tard, il a été convoqué pour un entretien préalable à son licenciement.
Un licenciement inattendu pour des critiques sur le TFC
Le 15 mars dernier, Jean, employé à la direction des sports de la mairie de Toulouse, assiste à un match du TFC au Stadium en compagnie d’un proche. Alors qu’il commente le jeu, il se retrouve confronté à un autre invité dans la loge, lequel, selon ses dires, l’aurait écouté et menacé : « À la fin du match, un individu m’a dit : ‘Casse-toi d’ici si tu n’aimes pas le club, viens avec moi, on va voir le président. Ici, tu es assis sur mes places, tu bois mon champagne.’ » Jean interprète alors ce commentaire comme celui d’un supporter mécontent. Mais, selon Le Parisien, l’altercation continue à la sortie du stade. L’individu en question, un partenaire du TFC lié à la société Actual, menace cette fois Jean au sujet de son emploi.
Le club dément son implication
Quelques jours plus tard, Jean reçoit une convocation à un entretien disciplinaire, mentionnant explicitement son comportement au match du TFC. Le Parisien indique que la directrice générale adjointe du TFC aurait également témoigné contre Jean, bien qu’elle ne soit arrivée qu’à la fin de la scène. Contactée, elle décrit Jean comme agressif mais nie avoir réclamé son licenciement. Un proche du maire de Toulouse aurait cependant confié à Jean que le sponsor s’était « acharné à saloper [sa] réputation » auprès du TFC, qui aurait fini par influencer son employeur.
Une plainte en vue contre le TFC, la mairie et le sponsor
Jean a contesté son licenciement au Tribunal administratif et prévoit de porter plainte auprès du parquet de Toulouse. Il dénonce une atteinte grave à sa réputation et assure : « J’ai été agressé verbalement et physiquement pour avoir émis un simple avis dans une conversation privée. » Il précise avoir été impacté profondément, surtout en voyant ses enfants souffrir de la situation.
En réaction aux accusations, le TFC a publié un message sur les réseaux sociaux ce samedi, niant toute influence ou participation dans le licenciement de Jean. Le club parle même d’« accusations diffamatoires » et envisage des poursuites judiciaires.