Paris FC : Vers une nouvelle rivalité avec le PSG après l’arrivée de la famille Arnault et Red Bull
Le Paris FC est sur le point de vivre un changement majeur avec l’arrivée imminente de la famille Arnault et du groupe Red Bull comme actionnaires majoritaires. Ce rachat, attendu depuis plusieurs mois, marque un tournant historique pour le club francilien. Pierre Ferracci, actuel président du PFC, restera en poste pour les trois prochaines années afin de superviser cette transition et contribuer à l’évolution du club, tout en posant les bases d’une future rivalité avec le Paris Saint-Germain.
Un modèle économique distinct face au PSG
Pierre Ferracci, au micro de l’After Foot de RMC Sport, a exprimé sa vision ambitieuse pour le PFC dans un contexte où le PSG domine le football parisien et national. Le président a souligné les différences notables entre les deux clubs, notamment sur le plan financier. « Notre capital sera national et français, ce n’est pas le cas du Red Star, et le PSG est tenu par le Qatar », a-t-il déclaré, rappelant que le Paris FC se démarquera par une approche plus locale et nationale.
L’arrivée de la famille Arnault, l’un des groupes financiers les plus puissants au monde, accompagnée de l’expertise du géant Red Bull, promet de transformer le PFC en un acteur clé du football français. Mais Ferracci reste prudent : il ne s’agit pas de concurrencer immédiatement le PSG pour la Ligue des champions, mais de bâtir un projet durable et local.
La vision d’un derby parisien en Ligue 1
Pierre Ferracci rêve d’un Paris FC capable d’affronter le PSG en Ligue 1 dans les prochaines années. « Je vois un derby à terme en L1 », a-t-il confié. Cette déclaration souligne l’ambition du club de monter rapidement en première division et d’établir une véritable rivalité avec le PSG, à l’image des grandes villes européennes comme Londres ou Madrid, qui comptent plusieurs clubs d’élite.
Pour Ferracci, Paris est l’un des meilleurs bassins de talents au monde, et le PFC se fixe pour objectif d’exploiter cette richesse. Il ambitionne de former une équipe dont la « colonne vertébrale soit francilienne », marquant ainsi une volonté de privilégier la formation locale et de s’appuyer sur les jeunes talents de la région parisienne.
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