Le père de Son condamné pour violences sur mineurs en Corée

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Heung Min Son ©️IMAGO / Pro Sports Images

Le père et le frère de Heung-min Son condamnés pour maltraitance sur mineurs

Le monde du football sud-coréen est ébranlé par une affaire de maltraitance impliquant la famille de l’une de ses plus grandes stars, Heung-min Son. Son père, Woong-jung Son, ainsi que son frère Heung-yun Son, ont été condamnés à une amende de 3 millions de wons (environ 2 000 euros) pour avoir abusé de jeunes garçons dans une académie de football en Corée du Sud. Ce scandale, qui a secoué l’opinion publique, soulève de nombreuses questions sur les pratiques d’éducation sportive au sein des académies de football du pays.

Des abus révélés au sein d’une académie de football

L’affaire a éclaté lorsque plusieurs jeunes joueurs ont témoigné des mauvais traitements qu’ils auraient subis au sein de l’académie dirigée par Woong-jung Son, père du célèbre attaquant de Tottenham. D’après les révélations de l’AFP, les enfants auraient été victimes d’insultes et de violences physiques perpétrées non seulement par Woong-jung Son et Heung-yun Son, mais également par un troisième éducateur.

Ces actes auraient été commis dans un cadre éducatif censé former de jeunes footballeurs prometteurs, mais ces pratiques ont dépassé les limites de la pédagogie stricte. Les accusations portées contre la famille Son et l’éducateur concerné ont choqué de nombreux parents, ainsi que l’opinion publique sud-coréenne, pour qui Heung-min Son représente une icône nationale.

La défense de Woong-jung Son : « fondé sur l’amour des enfants »

Devant le tribunal, Woong-jung Son a exprimé ses regrets tout en maintenant que les actions des éducateurs, dont lui-même et son fils Heung-yun, étaient motivées par l’amour des enfants et la volonté de les aider à devenir de meilleurs athlètes. « Nous n’avons jamais parlé ou agi d’une manière qui n’était pas fondée sur l’amour des enfants », a-t-il déclaré, tentant de minimiser la gravité des faits reprochés. Cependant, le tribunal n’a pas jugé cette explication suffisante pour exonérer les accusés de leurs responsabilités.