Antoine Griezmann, un adieu définitif ou un retour stratégique en équipe de France ?
Antoine Griezmann, l’un des piliers de l’équipe de France, a récemment annoncé la fin de sa carrière internationale, une nouvelle qui a pris le monde du football par surprise. À 33 ans, avec 137 sélections et 44 buts au compteur, le joueur de l’Atlético Madrid semblait tirer un trait définitif sur son aventure avec les Bleus. Cependant, les récentes déclarations du journaliste Romain Molina jettent le doute sur le caractère irrévocable de cette décision.
Une retraite internationale précipitée ?
L’annonce de Griezmann a frappé les esprits par son timing inattendu. Alors qu’il restait l’un des joueurs les plus performants de l’équipe de France, son départ semble avant tout motivé par des frustrations personnelles. Il aurait été profondément affecté par l’attribution du brassard de capitaine à Kylian Mbappé, une décision qui aurait ravivé un certain ressentiment au sein du groupe. Griezmann, qui espérait obtenir ce symbole de leadership après des années de loyaux services, aurait vu son ego blessé par cette nomination.
Touché par un ‘problème d’égo‘, Griezmann aurait été frustré par son rôle lors du dernier Euro, notamment en raison des tâches ingrates auxquelles il a été assigné”, explique Romain Molina. Cette frustration pourrait bien être la clé de sa décision soudaine, d’autant plus que les postes qu’il occupait sur le terrain ne lui permettaient pas d’exprimer pleinement son talent offensif. Trimballé à plusieurs positions, Griezmann semblait perdre son influence stratégique au sein du groupe, ce qui a contribué à son retrait progressif des projecteurs.
Un scénario à la Zidane : Griezmann prêt à revenir en sauveur ?
Selon les révélations du journaliste, Griezmann ne serait pas fermé à l’idée d’un retour spectaculaire, à l’image de Zinédine Zidane en 2005. Ce dernier avait, après avoir annoncé sa retraite internationale, fait un retour fracassant en équipe de France pour conduire les Bleus jusqu’à la finale de la Coupe du monde 2006. Griezmann, admirateur de Zidane et grand compétiteur, pourrait nourrir un espoir similaire : revenir dans les moments de crise pour redevenir une figure centrale de l’équipe.