Adrien Rabiot à l’OM : Une trahison inacceptable pour les supporters du PSG ?
L’arrivée d’Adrien Rabiot à l’Olympique de Marseille a déclenché une véritable onde de choc dans le monde du football français, en particulier chez les supporters du Paris Saint-Germain. Rabiot, formé au PSG et ancien membre clé de l’équipe parisienne, a pris une décision qui ne passe pas inaperçue. Pour de nombreux observateurs, cette signature avec le rival historique constitue une trahison.
Mamadou Sakho : Une prise de position claire
Mamadou Sakho, l’ancien défenseur du PSG, ne mâche pas ses mots à propos de ce transfert. Interrogé sur Canal+ Sport Afrique, il a exprimé son mécontentement :
« Sincèrement, c’est vrai que ça m’a titillé […] Je suis un vrai Parisien et je préfère arrêter ma carrière plutôt que porter celui de l’OM. »
Sakho, qui a disputé plus de 200 matches avec le club de la capitale, incarne une génération de joueurs pour qui l’attachement au PSG est plus qu’une simple affiliation professionnelle. Pour lui, cette décision de Rabiot dépasse le simple choix de carrière et touche à l’identité même de ce que signifie être un joueur parisien.
Une question de loyauté ou de carrière ?
L’une des interrogations soulevées par Sakho est liée à la manière dont Rabiot a quitté le PSG. Les circonstances de son départ en 2019, marquées par des tensions avec la direction parisienne et une mise à l’écart prolongée, peuvent expliquer en partie cette décision controversée. Comme l’a souligné Sakho, il est possible que Rabiot ait un ressenti différent, ayant quitté le club dans un climat de conflit.
Une rivalité qui s’effrite ?
Au-delà de la situation de Rabiot, Sakho déplore une autre tendance : l’érosion de la rivalité entre le PSG et l’OM. Pour l’ancien défenseur, ce qui faisait autrefois l’essence des affrontements entre les deux clubs s’est atténué avec le temps :
« Avant, il y avait de la tension avant le match, du piment. Aujourd’hui, le Classico, il est mignon. »
Là où autrefois les PSG-OM étaient des batailles acharnées, chargées de tension et d’émotions, Sakho constate que ces rencontres ont perdu de leur intensité.