Patrice Haddad demande des explications sur les votes en faveur de Vincent Labrune lors de sa réélection à la présidence de la LFP
Patrice Haddad, président du Red Star FC, a exprimé ouvertement son mécontentement suite à la récente réélection de Vincent Labrune à la présidence de la Ligue de Football Professionnel (LFP). La source de cette frustration provient des votes des deux représentants de la Ligue 2, Bernard Joannin (Amiens) et Pierre-Olivier Murat (Rodez), qui ne correspondaient pas aux préférences exprimées plus tôt dans la journée par le Collège de la Ligue 2.
Lors du vote initial, Cyril Linette, ancien dirigeant de L’Équipe et du PMU, avait été préféré par neuf clubs de Ligue 2, tandis que sept avaient voté pour Labrune, et deux s’étaient abstenus. Malgré ce soutien majoritaire pour Linette, les deux représentants ont finalement voté en faveur de Labrune, contribuant à son élection avec une large majorité. Ce résultat a suscité des réactions négatives de la part de plusieurs dirigeants de clubs, dont Haddad, qui a partagé son incompréhension dans les colonnes de L’Équipe.
Haddad a déclaré : « Il y a une majorité à respecter avec des intentions de vote exprimées au collège. J’attends des explications lors du prochain collège. Je n’ai rien contre personne, mais Vincent a été élu avec 42 % des voix il y a quatre ans. Aujourd’hui, c’est plus de 85 %. Donc tout le monde est satisfait ? Non, clairement pas. »
Le président du Red Star a également critiqué la centralisation excessive du pouvoir au sein de la LFP et a appelé à un changement dans le processus de décision. « Il faut changer de système, partager le pouvoir qui est trop centralisé », a-t-il ajouté, reflétant ainsi un mécontentement croissant parmi les clubs de Ligue 2 concernant la gouvernance du football professionnel en France.
Quel est votre avis sur la réélection de Vincent Labrune à la présidence de la LFP ?
- Soutien total : Labrune est le meilleur choix pour diriger la LFP.
- Soutien modéré : Labrune a ses forces, mais des changements sont nécessaires.
- Opposition : Le système de gouvernance doit être réformé.
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