Manchester City accusé de 115 infractions financières, le club risque gros
Manchester City, l’un des clubs les plus titrés et influents de l’ère moderne, se trouve désormais au cœur d’une tempête judiciaire qui pourrait menacer son avenir en Premier League. Accusé de 115 infractions aux règlements financiers de la Premier League et de l’UEFA, le club devra répondre de ses actes devant une commission indépendante à partir du 16 septembre, selon Daily Mail. Cette audience, qui devrait durer au moins deux mois, marque le début d’une saga juridique dont les conséquences pourraient être dévastatrices pour les Skyblues.
Une enquête qui ébranle le football anglais
L’affaire remonte à 2018, lorsque la Premier League a lancé une enquête approfondie sur les finances de Manchester City. Après cinq ans d’investigations, les résultats sont accablants : plus d’une centaine d’infractions ont été recensées, couvrant une période de neuf ans, de 2009 à 2018. Ces accusations incluent des irrégularités dans les déclarations financières, des dissimulations de revenus et des manquements aux obligations de transparence vis-à-vis de la ligue et de l’UEFA.
Durant cette période, Manchester City a remporté trois titres de champion d’Angleterre, consolidant sa position parmi l’élite du football européen. Cependant, ces succès pourraient maintenant être entachés par les révélations de cette enquête.
Les sanctions possibles : Un avenir incertain pour les Skyblues
Les règles de la Premier League sont claires : en cas de culpabilité, Manchester City risque des sanctions sévères. Parmi les punitions possibles, une déduction de points, qui pourrait mettre en péril la saison actuelle du club, ou pire encore, une expulsion du championnat, une décision qui serait sans précédent dans l’histoire du football anglais.
Une telle issue serait catastrophique non seulement pour Manchester City, mais aussi pour l’ensemble de la Premier League, qui perdrait l’un de ses plus grands clubs. Cependant, avant que tout cela ne devienne réalité, le processus judiciaire devra suivre son cours, avec une décision attendue au plus tôt au printemps 2025.