“Non au vendredi soir!” Supporters de Ligue 2 et beIN Sports en conflit
Depuis le début de la saison, la programmation des matchs de Ligue 2 a suscité de vives réactions de la part des supporters. Ces derniers expriment leur mécontentement face à la tenue des rencontres principalement le vendredi soir, un choix motivé par le diffuseur beIN Sports qui propose un multiplex lors de cette soirée. Les protestations ont pris diverses formes, allant des interruptions de matchs par des jets de balles de tennis et de fumigènes, jusqu’au vandalisme des camions-régies de la chaîne fin août.
Des discussions en cours pour un ajustement des horaires
Face à cette grogne croissante, des discussions ont été engagées entre le diffuseur, la Ligue de Football Professionnel et l’Association Nationale des Supporters pour trouver un compromis. Parmi les solutions envisagées, la possibilité de déplacer un match du multiplex du vendredi au samedi soir est actuellement à l’étude. Cette proposition vise à répondre aux attentes des supporters tout en respectant les engagements contractuels de beIN Sports.
La position de Pierre-Olivier Murat : Respecter les investissements de beIN Sports
Interrogé sur cette situation lors d’une conférence de presse, Pierre-Olivier Murat, président du Rodez Aveyron Football, a exprimé un certain optimisme quant à d’éventuels ajustements de la programmation. Il a toutefois souligné l’importance de respecter les décisions de beIN Sports, rappelant que l’investissement de la chaîne est crucial pour la survie de la Ligue 2. “Il faut respecter leurs choix. Parce que tu peux faire le mariole sur un plateau télé tous les soirs, insulter les gens, si beIN Sports décide de jouer le vendredi ou le samedi, il faut les respecter. Parce que sans beIN Sports, la Ligue 2 n’est plus là, vous n’êtes plus là et il n’y a plus de matchs“, a-t-il déclaré avec fermeté.
Alors que les négociations se poursuivent, la Ligue 2 pourrait bien connaître des changements dans sa programmation, répondant ainsi à la demande de ses supporters tout en maintenant les précieuses relations avec beIN Sports. Le compromis semble inévitable pour garantir la pérennité de la compétition et satisfaire l’ensemble des parties prenantes.