Le retour sur un échec personnel et les nouveaux partenariats TV de la Ligue 1
Le feuilleton interminable des droits TV de la Ligue 1 a laissé des traces indélébiles dans le paysage du football français. Malgré les critiques acerbes et les controverses entourant ce dossier, Vincent Labrune, président de la Ligue de Football Professionnel, a été réélu pour un nouveau mandat de quatre ans. Cependant, ce succès institutionnel ne masque pas une profonde déception personnelle exprimée par le dirigeant.
Un échec personnel avoué
Vincent Labrune, réélu à la présidence de la LFP, a ouvertement reconnu que le dossier des droits TV représentait un “échec personnel” majeur. Selon ses propos, la gestion de cet appel d’offres a été marquée par des regrets significatifs. “Il y a deux choses que je vis comme un échec personnel assez fort,” a déclaré Labrune. “D’abord, le montant de notre appel d’offres sur la Ligue 1. Je ne le vis pas bien.“
Cette déclaration traduit une frustration face à la complexité et à l’issue insatisfaisante des négociations, qui n’ont pas permis de concrétiser les ambitions affichées.
Ambitions non réalisées
En septembre 2022, la LFP avait pour ambition de réduire les coûts pour les diffuseurs et, par conséquent, de rendre les abonnements plus accessibles aux fans de football. L’idée de privilégier un diffuseur unique visait à faire baisser les prix et à faciliter l’accès à la Ligue 1 pour le grand public. Cependant, cette ambition s’est soldée par un échec puisque, au final, la Ligue 1 sera diffusée sur deux chaînes distinctes : DAZN et beIN Sports.
Pour les quatre prochaines saisons, les droits de diffusion de la Ligue 1 seront partagés entre DAZN et beIN Sports. Cette solution, bien que mieux que l’absence totale d’accord, ne correspond pas entièrement aux objectifs fixés initialement par la LFP. Le choix de cette double diffusion est perçu comme un compromis qui, malgré tout, n’a pas répondu aux attentes élevées de la Ligue en matière de simplification et de réduction des coûts.