Un champion d’Europe pour gagner le Ballon d’Or ?

Joselu plaide pour la reconnaissance d’un ancien coéquipier

Dans un monde du football où les attaquants dominent systématiquement les discussions autour du Ballon d’Or, Joselu, ancien attaquant du Real Madrid, a exprimé une opinion peu conventionnelle. Lors d’un entretien accordé au journal AS, il a dévoilé son choix pour le prestigieux trophée de 2024 : Dani Carvajal. Ce choix, surprenant pour beaucoup, est pourtant justifié par une analyse minutieuse des performances du défenseur au cours des dernières saisons.

Dani Carvajal : Un palmarès impressionnant

Dani Carvajal, pilier de la défense du Real Madrid, a brillé tant sur la scène nationale qu’internationale. La saison dernière, il a non seulement remporté la Liga, mais également la Ligue des Champions et la Super Coupe d’Europe. Sa contribution a été décisive dans chacune de ces compétitions. En particulier, lors de la finale de la Ligue des Champions, Carvajal a joué un rôle crucial, non seulement par ses interventions défensives, mais aussi en marquant un but clé.

L’impact des défenseurs sous-estimé

Joselu souligne un point souvent négligé dans les débats autour du Ballon d’Or : l’importance des défenseurs. Dans un football moderne obsédé par les statistiques offensives, les joueurs comme Carvajal, qui œuvrent inlassablement pour maintenir la stabilité défensive de leur équipe, sont souvent relégués au second plan. Pourtant, sans leur contribution, les succès des équipes seraient bien moins probables. Carvajal, par son expérience et sa régularité, incarne cette catégorie de joueurs souvent sous-évalués mais indispensables.

Un modèle de consistance et de polyvalence

Depuis ses débuts au Real Madrid, Dani Carvajal a prouvé à maintes reprises qu’il était l’un des meilleurs arrières droits du monde. Sa capacité à évoluer sous pression, sa polyvalence sur le flanc droit et sa vision du jeu font de lui un joueur complet, capable de contribuer à la fois en défense et en attaque. Joselu met en lumière ces qualités, affirmant que des joueurs comme Carvajal, souvent “en voie d’extinction“, méritent une reconnaissance plus grande.