Réponse officielle aux accusations portées contre l’arbitre Stéphanie Frappart
L’incident impliquant l’arbitre internationale Stéphanie Frappart a suscité une vive polémique ce week-end. À l’issue de la rencontre entre l’Olympique Lyonnais et l’AS Monaco lors de la deuxième journée de Ligue 1, des accusations graves ont été portées à son encontre sur les réseaux sociaux.
Un compte usurpé et des menaces prétendues
Samedi, après une prestation scrutée de près au Groupama Stadium, un compte Instagram, prétendument affilié à Stéphanie Frappart, a publié un message dénonçant des insultes et des menaces de mort proférées à son encontre. Selon cette publication, les attaques provenaient de supporters mécontents des décisions arbitrales prises au cours du match.
Le prétendu compte de Frappart affirmait en outre son intention de porter plainte contre les auteurs des menaces. Cette annonce a rapidement attiré l’attention des médias et des utilisateurs des réseaux sociaux, amplifiant la portée de cette affaire.
La réaction officielle de la FFF
Face à l’ampleur de la polémique, la Fédération Française de Football a réagi dès le lendemain. Dans un communiqué diffusé ce dimanche, la FFF a formellement démenti l’authenticité du compte Instagram en question, affirmant que Stéphanie Frappart ne possède aucun compte sur les réseaux sociaux. Selon la fédération, les publications qui ont circulé sont le résultat d’une usurpation d’identité.
« La FFF tient à préciser que l’arbitre internationale Stéphanie Frappart n’utilise aucun réseau social. La publication qui circule en son nom depuis hier soir après la rencontre Olympique Lyonnais – AS Monaco relève de l’usurpation d’identité. La FFF rappelle qu’elle condamnera toujours fermement toute forme de cyberharcèlement et d’insultes », a déclaré l’institution dans son communiqué.
Une réflexion nécessaire sur le cyberharcèlement
Si le compte Instagram est désormais identifié comme un faux, les messages d’insultes et de menaces qui ont été relayés soulèvent une problématique bien réelle : celle du cyberharcèlement. Bien que ces messages aient été adressés à un compte usurpé, ils reflètent un climat délétère autour des arbitres de football, souvent victimes de critiques virulentes et d’attaques personnelles.