Pas d’assistance pour les arbitres de deuxième division cette saison
L’anticipation entourant l’installation de l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) en Ligue 2 se transforme en déception. Initialement prévue pour l’année 2023 puis repoussée à 2024, cette technologie ne sera finalement pas mise en place cette année. Selon des sources du Parisien, le coût prohibitif de cette installation, estimé à 7,7 millions d’euros, rend cette mise en œuvre insoutenable dans le contexte économique actuel marqué par une baisse significative des droits de diffusion.
Des choix budgétaires serrés pour la LFP
Les dirigeants de la Ligue de Football Professionnel sont actuellement engagés dans une revue exhaustive de toutes les lignes de dépenses pour identifier des économies potentielles. Parmi les initiatives analysées, la mise en place du VAR en Ligue 2 figure en bonne place. Malgré les attentes et les rumeurs suggérant une possible implémentation imminente, les réalités économiques imposent une réévaluation de cette priorité.
L’expérience du VAR en Ligue 1, instaurée depuis la saison 2018-2019, n’a pas encore pleinement convaincu l’ensemble des acteurs du football. Cette technologie implique des coûts substantiels en termes d’infrastructure et de maintenance, des charges que la Ligue 2 n’est pas en mesure de supporter dans l’immédiat. De plus, un nombre de décisions prises après l’intervention de cette technologie laissent poser des questions.
Impacts économiques
La baisse des revenus de diffusion constitue un enjeu majeur pour les clubs de Ligue 2, impactant directement leur capacité à investir dans des technologies telles que le VAR. Cette situation oblige les instances dirigeantes à repenser leurs priorités budgétaires et à se concentrer sur des initiatives plus urgentes et moins coûteuses.
La LFP devra continuer à surveiller les évolutions économiques et technologiques afin de déterminer le moment opportun pour l’introduction du VAR en Ligue 2. En attendant, l’accent pourrait être mis sur d’autres améliorations pouvant renforcer la qualité et l’équité des matchs, sans les coûts prohibitifs associés au VAR.