L’Olympique Lyonnais contraint de vendre ses actifs pour sécuriser son avenir
Alors que la commission sénatoriale examine de près le business de la Ligue de Football Professionnel, la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) a entamé son traditionnel tour de table avec les dirigeants des clubs professionnels. Ce jeudi, c’était au tour de l’Olympique Lyonnais de passer sur la sellette.
Les ventes d’actifs : un bol d’air temporaire
Initialement prévu pour le 12 juin dernier, le rendez-vous avec la DNCG avait été reporté en raison de la concrétisation de plusieurs ventes importantes. Contrairement aux attentes, ces ventes ne concernaient pas les joueurs mais des actifs stratégiques du club. Parmi ces transactions, la vente de la LDLC Arena à Jean-Michel Aulas pour 160 M€ et celle de la franchise féminine OL Reign pour 53 M€ se sont démarquées. Bien que ces revenus aient apporté un soulagement temporaire aux finances lyonnaises, ils ne suffiront pas à convaincre la DNCG.
Un plan d’action ambitieux
Selon le quotidien L’Équipe, lors de son audition aujourd’hui, l’OL prévoit de présenter un plan d’action ambitieux visant à générer près de 100 M€ de ventes supplémentaires. Cette somme substantielle s’avère difficile à atteindre, surtout après les ventes lucratives de l’été dernier, incluant Barcola et Lukeba. Désormais, des joueurs comme Cherki, Caqueret et O’Brien sont pressentis pour être les prochaines cibles de transferts lucratifs.
Anticiper les défis financiers
L’OL ne cherche pas seulement à compenser sa masse salariale mais également à anticiper une possible diminution des droits TV. La masse salariale du club reste alourdie par le salaire conséquent d’Alexandre Lacazette, qui a choisi de continuer l’aventure lyonnaise. Si sa présence apporte une stabilité sportive certaine, elle complique la tâche de la direction en matière de gestion financière.
L’Olympique Lyonnais se trouve à un carrefour crucial, où chaque décision de vente peut avoir des répercussions majeures sur sa santé financière et son avenir sportif. Le défi est grand, mais avec une stratégie de vente claire et des actifs attractifs, le club peut espérer naviguer ces eaux tumultueuses avec succès.