Le calvaire de Stéphanie Frappart et la réaction du SAFE
Stéphanie Frappart, une des arbitres les plus respectées sur la scène internationale, a récemment connu une soirée difficile lors de la finale de la Coupe de Grèce opposant l’Aris Salonique au Panathinaïkos. Chargée de diriger ce match pour minimiser les risques de corruption, elle a néanmoins fait face à une hostilité considérable de la part de l’Aris Salonique, qui n’a pas apprécié ses décisions arbitrales.
Un match sous haute tension
Le climat de tension était palpable dès le début de la rencontre. À la 51e minute, Giannis Kotsiras, défenseur du Panathinaïkos, a été expulsé après avoir reçu un second avertissement. Quinze minutes plus tard, Vladimir Darida, milieu de terrain de l’Aris, a également été renvoyé aux vestiaires après un deuxième carton jaune. Comme si cela ne suffisait pas, un autre joueur de l’Aris a écopé d’un carton rouge direct cinq minutes plus tard, laissant son équipe à huit contre dix.
Dès le coup de sifflet final, la situation a rapidement dégénéré. Les joueurs, le staff technique, et même le président de l’Aris Salonique ont manifesté une agressivité envers Stéphanie Frappart. La situation a été si tendue que la police a dû intervenir pour escorter l’arbitre hors du terrain en toute sécurité. L’Aris Salonique a par la suite annoncé son intention de déposer une plainte officielle auprès de l’UEFA, contestant la gestion du match par l’arbitre française.
Le Syndicat des Arbitres de Football d’Élite prend position
Face à cet incident, le Syndicat des Arbitres de Football d’Élite (SAFE) n’est pas resté silencieux. Dans un communiqué officiel, le SAFE a fermement condamné les comportements observés. « De telles attitudes montrent une nouvelle fois l’irrespect le plus total et la négligence la plus absurde à l’égard de la fonction d’arbitre, et la partialité des acteurs de ce match. Il y a encore beaucoup de travail. Bravo Stéphanie. Si les comportements de l’équipe perdante à la fin du match sont indignes des valeurs du football, les amoureux de notre sport peuvent être rassurés : tout s’est bien passé ensuite pour l’équipe arbitrale. Que lui reprocher ? D’avoir fait son travail dans un contexte houleux, avec impartialité », assure le SAFE.
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