Images : L’arbitre Stéphanie Frappart sous escorte policière

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Images : L’arbitre Stéphanie Frappart sous escorte policière
Stéphanie Frappart

Stéphanie Frappart escortée par la police après une finale de coupe explosive

Le football grec a connu un nouvel épisode tumultueux ce samedi 25 mai 2024, lors de la finale de la Coupe de Grèce opposant le Panathinaïkos à l’Aris Salonique. La rencontre, qui s’est soldée par une victoire étriquée de 1-0 en faveur du Panathinaïkos, a été marquée par des scènes chaotiques et des décisions arbitrales controversées. L’arbitre française Stéphanie Frappart, désignée pour officier ce match, a été contrainte de distribuer trois cartons rouges en l’espace de vingt minutes, provoquant une réaction en chaîne de la part des joueurs et du staff technique de l’Aris.

Stéphanie Frappart : Trois cartons rouges en 20 minutes

Le climat de tension était palpable dès le début de la rencontre. À la 51e minute, Giannis Kotsiras, défenseur du Panathinaïkos, a été expulsé après avoir reçu un second avertissement. Quinze minutes plus tard, Vladimir Darida, milieu de terrain de l’Aris, a également été renvoyé aux vestiaires après un deuxième carton jaune. Comme si cela ne suffisait pas, un autre joueur de l’Aris a écopé d’un carton rouge direct cinq minutes plus tard, laissant son équipe à huit contre dix.

Cette succession de sanctions a enflammé les esprits, rendant l’atmosphère encore plus électrique. Les images de Frappart entourée par les forces de l’ordre, circulant sur les réseaux sociaux, témoignent de la violence latente qui gangrène le football grec.

Un contexte de violence répétée

La situation en Grèce n’est malheureusement pas un cas isolé. Le pays est régulièrement le théâtre de violences lors des événements sportifs, une réalité qui a poussé la fédération à faire appel à des arbitres étrangers pour tenter de pacifier les rencontres. Cependant, cette stratégie n’a pas eu l’effet escompté, comme en témoigne l’incident de samedi.

En décembre 2023, le gouvernement grec avait imposé un huis clos pour toutes les rencontres du championnat jusqu’au 12 février 2024, une mesure drastique prise suite à une série d’incidents violents. Cette décision faisait suite à la mort tragique d’un supporter de l’Aris, battu à mort par des hooligans du PAOK en 2022, et plus récemment, à celle d’un fan de l’AEK en marge d’un match contre le Dinamo Zagreb.