Eric Roy est en colère contre la décision de la commission de discipline
Le dernier affrontement entre l’Olympique Lyonnais et le Stade Brestois a suscité un débat animé. Au cœur de la polémique, une série d’incidents controversés, dont la non-attribution d’un penalty en faveur des Brestois et l’expulsion de Pierre Lees-Melou, ont soulevé des questions fondamentales l’arbitrage.
Un match électrique et des décisions litigieuses
Dans un match qui a captivé les spectateurs, l’Olympique Lyonnais a finalement triomphé 4 à 3 face au Stade Brestois sur son terrain. Cependant, dès les premières minutes, la rencontre a été marquée par une décision arbitrale contestée : l’absence de sanction sur une possible faute dans la surface de réparation en faveur des Brestois. Cette décision, perçue comme une injustice, a alimenté la frustration et l’indignation du camp brestois.
Le mécontentement s’est accentué avec l’expulsion de Pierre Lees-Melou, joueur du Stade Brestois, plongeant davantage le match dans la controverse. Malgré les protestations et les arguments avancés par le club brestois, la commission de discipline a maintenu sa décision, suscitant l’incompréhension et le désarroi chez les Brestois.
Réactions en cascade : la voix d’Eric Roy
Dans le sillage de ces événements, Eric Roy a exprimé son désarroi et sa désillusion face aux décisions prises par l’arbitre et la commission de discipline. Déplorant le manque de réactivité et de justesse de ces instances, il a dénoncé une forme d’injustice persistante dans le football français.
« C’est une grande déception. Ils avaient la possibilité de réparer une injustice que tout le monde a constatée. La presse écrite, la télé, tout le monde était unanime pour se dire que c’était injuste. Force est de constater qu’au lieu de vouloir réparer une injustice, la commission de discipline a juste entériné le rapport de l’arbitre et a considéré que Pierre avait été moteur dans le fait qu’il y ait eu un affrontement. C’est dommage d’avoir des commissions de discipline qui peuvent visionner des images où on voit qu’il n’a rien fait mais qu’on le sanctionne quand même. Le football français marche à deux vitesses. Au lieu de réparer certaines injustices, on ne fait que les appuyer ou les conforter. C’est assez étonnant et très décevant. »
— Eric Roy
