Le débat sur les salaires des joueurs des Girondins de Bordeaux refait surface, avec des révélations troublantes sur la situation financière du club.
Impossible de se donner sur le terrain avec un tel écart de salaire
Selon Nicolas Pietrelli sur WebGirondins, certains joueurs percevraient des salaires dignes de la Ligue 1 alors qu’ils évoluent en Ligue 2, ce qui pourrait impacter leur motivation sur le terrain.
Une enquête de L’Équipe dévoile les salaires mensuels bruts des joueurs bordelais, mettant en lumière des montants considérables. En tête de ce classement, Ignatenko occupe la première place avec un salaire mensuel estimé à 80 000€, suivi par Elis à 67 000€ et Barbet à 65 000€. Cette liste comprend également des noms comme Weissbeck, Diaz, Vipotnik, Nsimba, Livolant, Michelin et Davitashvili, tous avec des rémunérations mensuelles dépassant largement les standards de la Ligue 2.
Cette “générosité salariale” de la direction des Girondins, incarnée par Gérard Lopez et Admar Lopes, est critiquée alors que le club lutte contre un déficit financier important, évalué à 30 millions d’euros en fin d’exercice selon Sud Ouest. Le classement actuel de l’équipe à la 13e place en Ligue 2 soulève des questions sur l’efficacité de cette politique salariale.
Il est également souligné que le top 10 des plus hauts salaires ne compte aucun joueur issu de la formation bordelaise, tous ayant été recrutés sous la gestion de Lopes et Lopez. Cette situation alimente le débat sur la gestion des ressources financières du club et suscite des critiques quant à la pertinence des investissements salariaux par rapport aux performances sportives.
En somme, ces révélations mettent en lumière les défis financiers auxquels les Girondins de Bordeaux font face, ainsi que les questions persistantes sur la gestion et l’allocation des ressources dans le club.
