Les deux clubs de National joueront en N2 la saison prochaine (provisoirement) après être passés devant la DNCG aujourd’hui
L’US Orléans Loiret Football et La Berrichonne de Châteauroux se retrouvent aux prises avec les répercussions d’une mauvaise gestion financière alors que la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) prononce des sanctions qui pourraient remodeler leur avenir footballistique.
Après plusieurs mois d’attente, la DNCG a pris la décision sans précédent de reléguer Orléans en National 2 à titre provisoire. Cette décision fait suite à l’incapacité du club à régler des dettes s’élevant à plusieurs centaines de milliers d’euros. Le propriétaire du club place ses espoirs dans une éventuelle vente et dans la manne financière issue de son parcours héroïque en Coupe de France, avec notamment un match à fort enjeu contre le Paris Saint-Germain, qui pourrait lui apporter des recettes indispensables.
Dans un développement parallèle, Châteauroux est confronté à une situation désastreuse. La DNCG a annoncé une relégation administrative en National 2 pour le club en difficulté. L’avenir s’annonce difficile pour La Berrichonne, avec une reprise financière ratée du club.
Tout comme Châteauroux, l’US Orléans s’est attiré les foudres de la Commission de contrôle des clubs professionnels de la DNCG, entraînant une relégation provisoire en Nationale 2 à l’issue de la saison. Le club du Loiret dispose d’un délai limité pour redresser sa situation financière.
Plus de sanctions avec encadrement et interdiction de transfert
Non seulement l’US Orléans est reléguée, mais le club est également soumis à des sanctions supplémentaires, notamment un plafonnement de la masse salariale et une interdiction de recrutement. La Commission de contrôle des clubs professionnels, dans son examen des clubs pour la saison 2023-2024, a exercé son autorité conformément à l’article 11 du règlement de la DNCG.
Pendant ce temps, en Ligue 2 BKT, le FC Girondins de Bordeaux est confronté à des contraintes financières, la DNCG imposant des restrictions sur la masse salariale et les indemnités de transfert.